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Méditation et nutrition

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Une qualité d’écoute et d’attention

Georges Charles nous propose un voyage intérieur au pays des saveurs grâce à une ancienne méditation taoïste et à une réflexion sur la qualité de notre alimentation.

Par Georges Charles



Extrait de la revue : Génération Tao n°49
Extrait du dossier : L'ÉCOLOGIE CORPORELLE
Nb de pages : 3

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Descriptif

Dans la méditation taoïste qui suit, où l’on pratique l’introspection et la visualisation d’un monde intérieur, on retrouve la clé désignant anciennement la maison, la maisonnée, et par extension, le territoire d’un clan. Or, le terme écologie provient lui-même du grec oïkos, la maison, l’habitat, et logos qui, dans ce cas, désigne la science, l’étude. Il peut donc être, sans contresens, question de « l’étude du territoire intérieur » qui fait le juste pendant avec l’étude, ou la science, du « territoire extérieur », donc du Feng Shui, avant que celui-ci ne consiste en la vente de carillons et de fontaines glougloutantes… Macrocosme « naturel » et microcosme « corporel » sont ainsi mis en relation pour former un tout, une unité fondamentale.

Notre territoire intérieur
Pour l’adepte de cette pratique, le ciel, l’être humain et la terre unissent leurs pulsions au sein du Tao. C’est le « retour à l’unité » dans l’harmonie de la multitude. L’invisible (le Jing), l’impalpable (le Qi), l’inaudible (le Shen) ne font qu’Un. Cela correspond au chapitre 14 du Daodejing (Tao Te King). Ainsi le flux céleste (Shen Qi), le flux humain (Ren Qi ou Taixi), le flux tellurique (Jing Qi) s’harmonisent au sein du Grand Flux (Tai Su) pour former « autre chose encore » (Hua) : l’Elixir d’Or (Jin Dan), qui permet la transmutation de ce qui est grossier en subtil. Et d’obtenir ainsi une autre vision « entière » unissant macrocosme et microcosme. Or, le but de l’écologie n’est-il pas justement de retrouver cette harmonie entre l’être humain et la nature, avec cet « autre chose encore » que les taoïstes ne nomment pas ? Si le symbole est à l’esprit ce que l’outil est à la main, la méditation symbolique d’un voyage intérieur est comme « le tour de France » d’un apprenti qui, apprenant à utiliser les outils et s’initiant au cours de son périple, devient en mesure de réaliser une œuvre et d’atteindre à une certaine maîtrise. Donc, à être maître de soi. Or, il semble que l’être humain ne soit plus maître de lui, ni de ce qu’il a réalisé sans aucunement tenir compte de son « habitat » qu’il finit par détruire. Le Prince Liu Han, au deuxième siècle avant notre ère, écrivait déjà dans le Huainanzi : « Lorsque la nature peut se passer de l’être humain, l’être humain ne peut se passer ...

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