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L'art de l'harmonie

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Le Kum Nye

Le Kum Nye est un ensemble de pratiques psycho-corporelles issues de la tradition du Dzogchen tibétain. L’auteur, Laurence Cortadellas, enseignante de Qi Gong,
nous évoque les qualités et les effets de ces techniques ancestrales qui conduisent à l’

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Extrait de la revue : Génération Tao n°49
Nb de pages : 4

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Descriptif

Le Dzogchen, qui veut dire « Grande Perfection », est l’état d’éveil naturel et inné auquel tout être humain est susceptible d’accéder. C’est le plus secret des trois tantra intérieurs du canon bouddhiste et le moins ritualisé. Pour accéder à cet état d’une grande profondeur, il faut suivre un entraînement long et difficile qui mêle pratique méditative et exercices corporels (Kum Nye), et il faut savoir que très peu d’entre nous connaîtront ces états exceptionnels. Mais en travaillant quotidiennement et en se consacrant à la méditation et au Kum Nye, ceux qui sont sincèrement impliqués et désireux de progresser dans cette voie peuvent goûter aux merveilleuses sensations et images offertes par la découverte de ces paysages intérieurs, à la fois très doux et très intenses, qui parcourent ce chemin.

En quoi consiste le Kum Nye ?
Kum signifie « corps d’énergie » ou « corps de souffle ». Il s’agit d’un corps subtil et généralement invisible mais perceptible et bien réel.
Nye se traduit par « massage » ou « interaction ». Il existe de nombreuses formes de Kum Nye, peut-être autant que d’écoles bouddhistes et non bouddhistes tibétaines, comme par exemple dans le Bön Po, le chamanisme originel tibétain. Ce sont de très anciennes méthodes de travail bio-énergétiques, nées de la double influence de la médecine ayurvédique, médecine traditionnelle de l’Inde antique, et du bouddhisme.

Une voie féminine
Certaines méthodes, comme celle d’Aro Lingma par exemple, sont basées sur le Dzogchen Long-Dé (série de l’espace), qui tendent vers l’auto-libération, un niveau extrêmement profond de réalisation très difficile à atteindre. Khyungchen Aro Lingma (1886-1923) était une femme, lama de la tradition Nyingma, l’une des quatre grandes écoles bouddhistes tibétaines. Elle était un Tértön, un lama visionnaire qui dit-on a reçu ses révélations directement de Yeshé Tsogyal, un Bouddha féminin dont les émanations sont apparues au Tibet dès le début du 9e siècle.
Dans ce type d’orientation, on court-circuite complètement l’esprit conceptuel, ou petit esprit, pour accéder à la nature de l’Esprit, le Grand Esprit. La nature de l’Esprit est l’espace sans commencement ni fin, sans limite, ni division, on parle alors d’Esprit non duel.
Il est intéressant de voir que des femmes sont reliées à la tradition du Kum Nyé et ce n’est certainement pas un hasard car l’on peut dire que c’est une voie qui utilise des valeurs et des principes féminins ...

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