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Zen, les pièges de la Voie

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Un voyage intérieur au long cours

En s’engageant sur la Voie, le pratiquant a toutes les chances de rencontrer de nombreux obstacles sur sa route et de tomber dans des pièges dont il n’a pas lui même conscience. Etre ordonné moine ou Bodhisattva ne vous sauvegarde pas forcément de tels éc

Par Alain Nahmias



Extrait de la revue : Génération Tao n°53
Nb de pages : 3

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Descriptif

Lors de leurs kusens, les godos interprètent les écrits des Patriarches, commentent les poèmes zen ou reviennent sur les points essentiels de la posture. Ils éludent le plus souvent de parler des obstacles qui peuvent se présenter au pratiquant qui s’engage résolument sur la Voie. On pourrait même parler de pièges, d’impasses, de chausse-trappes qui peuvent se révéler particulièrement redoutables, comme leurs répercussions destructrices.

Un voyage intérieur au long cours
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, mieux vaut ne parler qu’en son nom propre et si possible, en connaissance de cause. En ce qui me concerne, j’ai eu l’occasion de tomber au moins dans deux pièges que j’imagine récurrents chez bien des pratiquants. Le premier consiste à croire que la pratique de zazen dispense d’un travail psychologique, psychanalytique, thérapeutique, en profondeur ; d'un long travail sur soi-même, sur ses névroses et addictions éventuelles… Bref, dispense d’un débroussaillage douloureux au cours duquel il faut au coupe-coupe éclaircir des parties sombres ou occultées de sa propre histoire… La pratique doit donc parfois s’accompagner si nécessaire d’un travail thérapeutique d’ordre psychanalytique ou psychologique s’il permet de dépasser son historique personnel et de résoudre les équations psychiques qui nous sont propres. C’est un voyage intérieur au long cours qu’il faut parfois avoir le courage d’entreprendre car l’erreur serait de croire que la pratique seule du shikantaza puisse être salvatrice ou d’un quelconque secours. Au contraire, la pratique assisse de zazen n’est en aucune manière une bouée de sauvetage. Elle aurait même cette fâcheuse tendance à faire remonter à la surface comme des bouchons de liège, toutes nos peurs, nos angoisses, nos problèmes existentiels non résolus. De ce point de vue, s’asseoir immobile devant un mur peut jouer un rôle amplificateur dont certains peuvent avoir bien du mal à s’en relever…

Le danger de l’inaction et la passivité
J’ai malheureusement eu l’occasion de tomber dans un second piège, tout aussi redoutable que le premier : il a été de me convaincre que vivre dans l’ « Ici et Maintenant », vivre pleinement le présent sans projections mentales sur l’avenir, peut vous faire faire l’économie d’engager des actes radicaux, des bouleversements sismiques, des révolutions qui changeront radicalement votre futur et votre avenir personnel… Que cela puisse vous faire faire l’économie de devoir sauter dans l’inconnu sans harnais de sécurité… L’économie de prendre en pleine vitesse un virage en épingle à cheveux où vous ...

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