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Voyage dans les cartographies du corps énergétique

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Chakras, Dan Tian, arbre des Sephiroth et anneaux reichiens

Il existe un travail de l’énergie dans toutes les civilisations, et chaque technique possède ses qualités et ses ornières. Interview de Pol Charoy et d’Imanou Risselard sur cette vision globale des calques énergétiques.

Par Pol Charoy , Imanou Risselard



Extrait de la revue : Génération Tao spécial hors-série n°6 : Qi Gong, art de santé
Extrait du dossier : Le Qi Gong, c’est quoi ?
Nb de pages : 3

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Descriptif

Gtao : Les principaux modèles énergétiques traditionnels que nous connaissons sont ceux qui nous viennent de l’Inde et de la Chine.
Imanou Risselard : Oui, la qualité indienne est d’avoir intégré les sept chakras, qui sont maintenant bien connus, avec des correspondances symboliques écrites en sanscrit et enracinées dans la culture du pays : des animaux ou des fleurs, et dont la représentation évoque un imaginaire qui influence le corps aurique du pratiquant.
Pol Charoy : Il est important de distinguer les apports, mais aussi les ornières de ces calques, et nous pouvons voir distinctement deux ornières dans le calque énergétique de l’Inde. La principale est que ce travail énergétique soit représenté comme une échelle à gravir. Ainsi ce processus ne tend pas à s’incarner dans la chair, mais plutôt à sortir du corps, avec le risque d’utiliser des techniques de mortification, voire même de reniement du corps pour élever l’esprit, comme dans l’hindouisme et certaines pratiques, de yoga, de jeûnes…

Gtao : Quelle est l’autre ornière ?
P. C. : Par exemple, qu’un Européen ne sache pas de quoi il s’agit quand il est représenté pour le chakra du coronal un lotus aux mille pétales (et ceci est aussi valable pour le bouddhisme). Qui de nous en effet a déjà réellement vu s’épanouir une fleur de lotus ? Il devient alors très difficile de ne pas intellectualiser ce genre de représentation. Cela place le pratiquant en distanciation avec la réalité énergétique, avec le risque d’aller rechercher des choses extraordinaires, extérieures à sa culture au lieu de percevoir et de sentir ce qui est là.
I. R. : Dans notre quotidien, notre ordinaire, nous ne voyons pas de lotus tous les jours : sa représentation amène une recherche particulière, avec le risque de l’ornière exotique.

Gtao : Le travail énergétique indien a-t-il influencé l’énergétique taoïste ?
P. C. : Oui, il existe une influence de l’Inde, mais je ne crois pas qu’il faille rentrer dans une vision linéaire de l’histoire où l’Inde aurait transmis ses connaissances à la Chine, qui les aurait transmises au Japon, etc. La culture énergétique, comme toutes les cultures, s’est développée partout.
I. R. : Les hommes du monde entier, où qu’ils soient, se sont un jour regroupés, ont célébré, levés les yeux vers le ciel, les étoiles, et ils se sont penchés, ils ont essayé de sentir les mystères du monde, ...

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