Descriptif
Pour Bouddha, le sage est celui qui a un intestin propre. Les yogi ont développé une technique de nettoyage qui agit sur l’ensemble du tube digestif. Elle associe l’absorption d’eau en grande quantité et des mouvements spécifiques des muscles du ventre. Les lavements intestinaux faisaient partie des coutumes de la communauté essénienne de Qumran dont aurait fait partie le Christ au début du millénaire. Alors, y aurait-il un lien entre l’intestin et la spiritualité ?
L’irrigation colonique
Il y a une vingtaine d’années, des chercheurs américains ont mis au point une technique de nettoyage du gros intestin qu’ils ont appelée irrigation colonique. La technique est simple. A l’aide d’une canule introduite dans l’anus, le thérapeute fait rentrer de l’eau dans le côlon à faible débit et faible pression par un petit tuyau branché sur le côté de la canule. Celle-ci est raccordée également à un gros tuyau de deux centimètres de diamètre qui sert à l’évacuation des matières fécales. Pendant le remplissage avec l’eau, l’évacuation est empêchée par une vanne. Lorsque le patient ressent une envie d’évacuer, la vanne est ouverte. L’eau injectée et les matières fécales sortent par le gros tuyau tandis que le petit tuyau continue d’envoyer de l’eau pour diluer les matières et les pousser, en favorisant leur évacuation. Pendant ce temps, le thérapeute masse le ventre. Quand celui-ci est vide, la vidange est répétée. Cette alternance remplissage/vidange dure environ une demie heure et s’arrête quand il n’y a plus de matière qui s’évacue par le tuyau.
La plupart des praticiens de l’irrigation colonique proposent une à deux séances par semaine, trois à cinq séances d’affilée. Ce processus permet d’apporter une bonne hygiène intestinale, à condition de ne pas tomber dans la dépendance et de ne pas manger n’importe quoi. Pour ma part, suivant les recherches du docteur Jean-Michel Harranger, j’opte pour un processus de quatre à six séances, à raison d’une ou deux par jour, en arrêtant chaque séance quand plus rien n’est évacué. J’ai pu constater des évacuations significatives à la quatrième, voire cinquième ou sixième séance. Cette façon très rapprochée de répéter les séances fait frémir certains naturopathes qui craignent une irritation de l’intestin et une disparition de la flore intestinale. Or, plus de quinze ans d’expériences me confirment le contraire, comme si un intestin vraiment nettoyé générait sa propre flore, et de belle qualité. Cette interprétation rejoint les travaux de Béchamp, ...