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2e congrès international de Médecine Chinoise

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La France est aujourd’hui le pays européen dans lequel on dénombre le plus grand nombre de praticiens en médecine chinoise. Les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochains s’y déroulera le 2e congrès international de médecine chinoise. A l’origine de cet évé

Par Delphine Lhuillier , François Marquer



Extrait de la revue : Génération Tao n°37
Nb de pages : 2

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Descriptif

GTao : Comment avez-vous découvert la médecine chinoise ?
François Marquer : Par hasard. En 1978, j’ai rencontré par des amis le Pr Leung Kokyuen qui était alors l’un des grands transmetteurs de la médecine chinoise vers les Occidentaux.

GTao : Vous n’aviez pas de formation médicale à l’époque ?
F. M. : Vous savez, ceux qui s’investissent le plus en médecine chinoise sont souvent ceux qui n’ont pas eu de formation médicale au préalable. Tout simplement parce que la formation « classique » de la médecine occidentale est très scientifique et exclusive vis-à-vis des autres médecines. Pour un scientifique, un soin donné doit avoir des effets reproductibles. Or, ces protocoles ne sont pas adaptés à l’évaluation de l’efficacité de la médecine chinoise. Pour une même pathologie rencontrée chez des patients différents, il est possible d’envisager des traitements différents car très individualisés. Et inversement, un même traitement pourra être appliqué pour traiter des affections différentes. Dans un sens large, le médecin de médecine occidentale analyse la maladie quand le médecin pratiquant la médecine chinoise analyse le syndrome spécifique au malade.

GTao : Les désaccords entre médecins et non médecins qui pratiquent la médecine chinoise existent-ils toujours ?
F. M. : Moins qu’auparavant. Même s’il y a eu au départ une défense corporatiste de la part des docteurs en médecine expliquant qu’un praticien non formé spécifiquement à la médecine moderne ne disposait pas des outils nécessaires pour reconnaître les symptômes d’une maladie grave. Les praticiens non-médecins ont dès lors développé une grande rigueur en sachant qu’ils n’avaient pas le droit à l’erreur. D’un point de vue pratique, l’un s’appuie en premier sur un savoir médical scientifique (très sous tendu par les analyses biologiques), et l’autre sur un savoir médical traditionnel chinois (fondé sur une analyse clinique très poussée). Ce qui n’empêche pas ces derniers de s’intéresser éventuellement à l’IRM ou au scanner de leurs patients, mais seulement en appoint de leur diagnostic. Aujourd’hui, un véritable rapprochement se fait sentir avec, comme toujours, la présence de quelques réfractaires de part et d’autre.

GTao : Le 2e congrès international de médecine chinoise qui cette année aura lieu à Paris, accueillera donc des médecins issus de tous horizons.
F. M. : Bien sûr. Parmi les personnes soutenant cette manifestation, on retrouve d’ailleurs le président de l’AFA, l’Association Française des médecins acupuncteurs, un autre membre du Comité scientifique est le responsable de ...

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