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Marche & Tai Ji Quan

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Le but est le chemin

Vous souvenez-vous de la scène tournée dans le film mythique d’Akiro Kurosawa, Les sept samouraïs», lorsque le samouraï chargé par les paysans de recruter des mercenaires observe la marche des guerriers dans la rue ?

Par Hervé Gérard



Extrait de la revue : Génération Tao n°29
Extrait du dossier : Surfez sur d’autres voies
Nb de pages : 1

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Descriptif

Vous souvenez-vous de la scène tournée dans le film mythique d’Akiro Kurosawa, Les sept samouraïs», lorsque le samouraï chargé par les paysans de recruter des mercenaires observe la marche des guerriers dans la rue ? Il voit de suite si celui-ci est un bon sabreur ou un imposteur. Une dizaine d'années plus tard dans Soleil rouge, le personnage incarné par Charles Bronson marche dans le désert avec un samouraï (interprété par Toshiro Mifune) à la poursuite d'un gangster. Alors que l'épuisement gagne Bronson, celui-ci demande à son compagnon de voyage de s'arrêter pour reprendre des forces. Le samouraï se retourne et dit : «Je me suis déjà reposé, je continue». Ces deux scènes ont pris tout leur sens lorsqu'il y a vingt ans un ami acupuncteur me prêta un livre d'Edouard G. Stiegler* relatant sa découverte de la «marche afghane». L’auteur y exposait la technique et ses bienfaits. Ainsi, les caravaniers afghans sont capables d'accomplir en une journée 60 à 70 km à travers plaines, collines, et montagnes, sans souffrir de douleurs musculaires ou articulaires. J'ai donc voulu mettre en pratique les indications de l'auteur. Elles constituaient un très bon complément au taï ji quan dont j'abordais alors l'apprentissage. Accédant aux principes essentiels du taïji, je découvrais ceux de la marche. L'un et l'autre se pénétraient, et s'alimentaient mutuellement. J'ai décidé de nommer «marche tao» la synthèse de cette rencontre particulière qui, véritablement, ouvrait un terrain d'expérimentations infinies, l'étendue de la puissance du souffle s'alliant à la voix des écrivains voyageurs. J'ai ainsi arpenté les voies jubilatoires d'une recherche solitaire et partagée. Il s'agissait pour moi de mettre en pratique l'art du tao, l'art des souffles (qi gong), tant en statique (comme la posture de l'arbre), qu'en semi-dynamique (comme les enchaînements), et en toute mise en mouvement du corps, et surtout de l'être : marche, randonnée, course à pieds, ski de fond, vélo, natation, etc. Dans la marche comme dans le taïji, la relation souffle-mouvement est indispensable. Le débutant commence à tâtonner, chercher consciemment la coordination rythmée entre le souffle et le pas, jusqu'à intégrer un enchaînement. L’enchaînement alors, lorsqu’il est intégré, est un moment étonnant où l’on ne pense plus à appliquer ce rythme, mais où CELA EST, cela advient. Nous ne sommes pas le seul maître de notre marche : c'est le chemin qui nous impose sa cadence. L'écoute des différents dénivelés va être essentielle pour guider notre ...

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