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Un sifou à Hong-Kong

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City of life qu’ils disent dans la pub du métro… Venez visiter Hong Kong, Ville d’Energie… Hmmm, foi de Sifou, que voilà un endroit tout indiqué pour refaire le plein de Qi, au milieu de ce printemps hivernal !

Par Sifou Le



Extrait de la revue : Génération Tao n°15
Nb de pages : 1

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Descriptif

City of life qu’ils disent dans la pub du métro… Venez visiter Hong Kong, Ville d’Energie… Hmmm, foi de Sifou, que voilà un endroit tout indiqué pour refaire le plein de Qi, au milieu de ce printemps hivernal ! Et me voici donc arrivé dans ce colossal temple d’acier, de verre et de béton qu’est “Hong Kong Airport”, aperçu de l’ultra-modernisme et du Hi-Tech dans lequel je m’apprête à plonger. Les immenses gratte-ciels se profilent déjà au loin tandis qu’un rutilant bus impérial m’amène au cœur de la Ville Parfumée (tel est son nom en cantonais). Mais alors, Hong Kong ne serait que cette architecture en 3-D, explosive et inhumaine, que montrent cartes postales et magazines ? Seul le Yang y aurait droit de cité ? me demandai-je un peu dépité… Eh bien, chers adeptes du Tao, que nenni ! En fait, dès le premier jour, cette ville incroyablement attachante mais qui ne lasse de surprendre, se révèlera subtilement dans son aspect Yin, repliée, cachée, suggérée, et toujours vivante, toujours en mouvement… Il y a la ville, considérée rapidement, de loin ou dans son ensemble, ou bien en jouant le jeu de cette frénésie de la foule et de son activité fébrile. C’est la ville des autoponts vertigineux, des voies rapides, des luxuriants néons, des énormes centres commerciaux déversant leur surplus d’air conditionné sur le trottoir (c’est cool l’été, les aminches !). Mais une autre face se révèle très vite, intériorité de cette démesure urbaine. Des maisons de thé et de petites tables sculptées côtoient les fast food ; des échoppes de champignons séchés et autres mystérieux végétaux s’alignent avec les kiosques à revues légères ; de petits autels piqués d’encens apparaissent ça et là, entre deux arbres, alors qu’un moine bouddhiste passe en faisant tinter son bol en bronze. Perpendiculaires aux larges avenues trépidantes, sont d’étroits et sombres passages, humides des suintements des climatiseurs, semés de paniers d’osier éventrés, et sur lesquels donnent les arrière-cuisines grasses des restaurants. Sortes d’entrailles haletantes… Soudain, des ruelles tortueuses apparaissent là où votre serviteur n’aurait pas parié dix cents H.K. : elles s’enchâssent au beau milieu des gratte-ciels et regorgent de petits marchés ou de restaurants populaires où, sur de vieilles tables installées sur le sol inégal, des centaines de personnes consomment à toute heure des soupes, des riz, des nouilles accomodées de mille façons. On se croirait au fin fond du vieux ...

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