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L’utilité de la tradition

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Une affiche publicitaire en faveur d’une association humanitaire nous montre, en ce moment, une «arme de destruction massive» consistant en un moustique s’abreuvant d’une tâche de sang en forme du continent africain. Elle nous rappelle que le paludisme tue.

Par Georges Charles



Extrait de la revue : Génération Tao n°33
Nb de pages : 2

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Descriptif

Une affiche publicitaire en faveur d’une association humanitaire nous montre, en ce moment, une «arme de destruction massive» consistant en un moustique s’abreuvant d’une tâche de sang en forme du continent africain. Elle nous rappelle que le paludisme tue, chaque année, plusieurs millions de personnes. De son côté, le quotidien «Libération» du mardi 20 avril 2004 relayait sous la plume de Corine Bensimon un appel de la même association concernant «une bithérapie pour faire reculer le paludisme en Afrique». Il s’agit, en un mot, de «diffuser un traitement efficace mais très cher». L’article précise que : « Ce traitement simple qui a fait ses preuves depuis une dizaines d’années en Asie tient en trois lettres : ACT pour «artemisin-based combination therapy». Il constate qu’il s’agit «d’une bithérapie introduisant un nouvel antipaludéen dérivé de l’artémisine, plante utilisée dans la pharmacopée chinoise… depuis deux millénaires» et que «le traitement à base d’artémisine coûte cinq fois plus cher que le traitement à base de chloroquine ou de S.P.». Il conclut, enfin, «Qu’il a été dépensé deux fois plus pour la chloriquine et la S.P. que pour la thérapie chinoise. Une inconséquence épinglée en janvier par la revue britannique «The Lancet» qui appelait à une réforme de la politique antipalu de ces institutions». Jusqu’ici rien de bien étonnant : il existe une plante «chinoise» capable de sauver des millions de gens chaque année, mais le remède coûte cher et l’on vient presque officiellement de s’en rendre compte. En septembre 1994 dans le N° 97 de «La Vie Naturelle», dans la rubrique «phytothérapie», j’avais publié un article titré : «L’artémise – ce remède traditionnel chinois réduit de 3 à 5 fois le taux de mortalité du au paludisme résistant aux médicaments». En précisant qu’il ne s’agissait pas alors d’une publicité tapageuse pour un quelconque laboratoire, mais d’un article publié dans le n° 175 d’avril 1994 du Bulletin OMS Informations. Le directeur de l’OMS, le Dr Hiroshi Nakajima expliquait: «C’est une nouvelle extrêmement encourageante. La situation du paludisme est en train de s’aggraver dans de nombreux pays. La maladie tue de 1,5 à 3 millions de personnes chaque année. La démonstration scientifique du succès de ce dérivé d’un médicament chinois séculaire constitue un formidable bon en avant pour la santé». Dans un long rapport il était confirmé que «l’artémisine a été identifiée comme un antipaludéen efficace en Chine en 1972 au cours d’une étude d’envergure sur ...

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