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Le jin ou la puissance interne

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La pratique des arts martiaux chinois développe une qualité de puissance appelée jin. Dans son nouvel ouvrage(1), le célèbre Yang Jwing-Ming(2) nous donne des précisions sur les diverses formes de jin que nous cultivons selon le caractère interne ou externe.

Par Jwing-Ming Yang



Extrait de la revue : Génération Tao n°26
Nb de pages : 3

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Descriptif

La puissance interne(3), ou jin, peut généralement se diviser en trois catégories : le jin dur (ying jin), le jin souple/dur (ruan-ying jin) et le jin souple (rou jin). De ces trois jin, celui qui fait le plus appel à la force musculaire est le jin dur, immédiatement suivi par le jin souple/dur, et enfin, le jin souple.

Définition globale du jin et du li
Pour clarifier ce concept, voyons comment les Chinois définissent le jin. Le dictionnaire chinois donne à jin deux sens principaux. Le premier est "force et inflexibilité musculaire" ; ceci s’applique principalement aux objets inanimés. On dit, par exemple jin gong d’un arc puissant, ou encore jin feng d’un vent fort. Mais cela peut désigner aussi une impression plus abstraite de la force, comme par exemple, jin di, un puissant ennemi. D’autre part, jin a souvent été confondu avec li, qui sert à désigner la puissance ou la manifestation externe de la force musculaire. Il est admis que li est explicite et manifesté à l’extérieur, tandis que jin est implicite et interne. On doit le toucher pour en ressentir pleinement la force. Il est impossible, par exemple, de dire la puissance d’un arc sans l’avoir bandé pour la ressentir et savoir s’il est capable de générer une grande puissance. Lorsque l’arc a lâché une flèche, la puissance de son jin est révélée par la puissance (li) de la flèche. Selon la seconde définition du dictionnaire chinois, le jin est qi-li ou li-qi, qui désigne les muscles soutenus par le qi. L’usage des muscles seuls correspond à li. En revanche, quand vous utilisez votre yi (esprit) concentré pour donner des ordres à vos muscles, votre qi s’écoule vers l’endroit sur lequel vous êtes concentré pour en vivifier les muscles. Cela correspond au jin. Les arts martiaux chinois accordent ainsi une grande importance à l’utilisation du yi et à la concentration. Il existe de nombreux types de jin, mais tous ont en commun leur rapport avec le flux du qi. Le type de jin le plus évident est le jin manifesté (xian jin), dont les effets sont visibles, comme lorsque l’on pousse quelqu’un. La perception des mouvements ou de l’énergie d’une personne est aussi considérée comme un type de jin. En fait, aux plus hauts niveaux du jin sensitif (jue jin), l’on ressent véritablement le flux de qi de son adversaire, dont on peut connaître ainsi les ...

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