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Le cercle de Bronda

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Goûtez le plaisir du thé

Quels sont les éléments qui entrent en ligne de compte dans la préparation de votre thé ? Le choix de l’eau, des ustensiles, du moment, les caractéristiques de votre thé, la qualité des invités…

Par Jean Montserren



Extrait de la revue : Génération Tao n°19
Nb de pages : 2

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Descriptif

Imaginez un cercle. Divisez-le en quatre parts représentant chacune le temps d'infusion/la température de l'eau/la quantité d'eau/la quantité de thé. Modifier une part en l'augmentant ou la réduisant change l'équilibre et l'harmonie des autres parts. Toutefois, méfiez-vous, "l'équivalence est une illusion" et vous n'aurez pas le même résultat en infusant trois minutes un thé à deux grammes ou deux minutes un thé à trois grammes. Pensez, par exemple, que certains éléments du thé ne se développent dans votre liqueur qu'après un certain temps.
De plus, chaque thé possède son propre cercle de Bronda : un thé en feuilles brisées n'a pas la même liqueur qu'un thé en feuilles entières quand bien même ils seraient dosés pareillement et auraient un temps d'infusion identique.L'intérêt du cercle de Bronda est juste de nous aider à comprendre que chaque chose influence les autres : on appelle cela les interinfluences. Nous aborderons ces quatre rapports, mais continuons pour aujourd'hui par la température de l'eau.Quand vous donnez à votre eau le "baiser du feu", pensez à la neutralité et à la propreté de votre récipient. Une bonne eau chauffée dans les conditions optimales ne doit pas avoir d'odeur étrangère. Un Maître définissait ainsi les trois états de métamorphose de l'eau jusqu'à l'ébullition : Dans le premier, les bulles ressemblent à des yeux de poisson,Dans le deuxième, elles ressemblent à des perles de cristal qui glissent dans une fontaine.Et dans le troisième, des vagues furieuses jaillissent ! Le deuxième était celui qu'il préconisait. L'eau doit "sourire", c'est-à-dire être juste frémissante. Un autre Maître disait : Jusqu'à l'instant net où, au-delà du calme de la mer, le murmure de la tempête vient à nous. Une eau bouillie perd de l'oxygène et affadit vos liqueurs. Elles deviennent alors ternes et cassées : Si l'eau séjourne sur le feu, elle risque de prendre un goût terreux et fade qui se communique à l'infusion (J.-G. Houssaye, 1843). Les Maîtres appelaient cela, intuitivement, l'énergie vitale de l'eau.Dans l'emploi de bouilloire, de bouteille à thé (bouilloire en forme de bouteille utilisée autrefois en Chine) l'écoute du souffle de l'eau était primordiale afin de connaître son état. Pour cela, il faut veiller à laisser un espace vide permettant la résonance. On fait de même avec les samovars où l'eau, dans l'ordre, chante, bruit puis gronde.Mais la température de l'eau ne doit pas être la même selon le thé. Donnons schématiquement ces indications pour vous ...

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