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Sur la route du Taï Ji

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Oui, c’était un rêve lointain… Comme pour beaucoup de pratiquants d’arts martiaux d’origine chinoise… on retournerait aux sources, on irait voir de près… Et soudain, sans prévenir, presque par hasard, c’est le tourbillon. Tout s’enchaîne : une plaisanteri

Par Luce Condamine



Extrait de la revue : Génération Tao n°14
Nb de pages : 2

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Descriptif

Oui, c’était un rêve lointain… Comme pour beaucoup de pratiquants d’arts martiaux d’origine chinoise… on retournerait aux sources, on irait voir de près… Et soudain, sans prévenir, presque par hasard, c’est le tourbillon. Tout s’enchaîne : une plaisanterie, une inscription par fax, la réponse qui tarde à venir, l’avion réservé, le transfert de fonds aléatoire… Et nous voilà dans l’avion Paris-Beijing, à espérer que les transmissions se soient bien faites et que quelqu’un nous attende à l’arrivée. L’arrivée à Beijing, l’immersion dans un monde totalement différent (tant par la langue que par la logique) est véritablement le début de l’aventure… Un petit panneau avec un nom écrit en français, notre seul repère, quelques mots d’anglais écorché, et en taxi pour… la gare routière ! Après quelques longs quarts d’heure (on apprend à ne plus compter), le visage de nos hôtes s’éclaire d’un sourire quand ils nous demandent de faire une démonstration de Taï Ji Quan. Bon, de toute façon, ça n’attirera pas plus l’attention sur nous, puisque tous les yeux sont déjà rivés sur le “Long Nez”, Thierry (Alibert), qui surplombe les gens du cru de tout son buste, et en plus, il a les cheveux jaunes ! Et puis, c’est bien pour ça que l’on est venu : le Taï Ji Quan ! Alors, à côté des bus, en attendant le nôtre, ou ailleurs… Notre pratique a l’air bien appréciée, surtout la forme ancienne avec ses “Fa Jing” explosifs… Cela ne nous dispense pas de moult transactions à propos de l’achat des billets de bus pour nous rendre jusqu’à Yong Nian (notre destination). Tout s’arrange avec les récépissés de la banque… et le téléphone mobile… Le bus arrive. On nous installe au fond, entourés jusqu’au plafond de caisses de beignets ou de petits pains. “Sur la route du Taï Ji”, nous nous émerveillons de tout : la densité de la population, la conduite “au klaxon”, et nous rions de nos peurs non fondées, de notre douce inconscience… La seule chose que nous sachions, c’est que nous allons dans le berceau de la Famille Yang, à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Yang Lu Chan, père fondateur du style Yang de Taï Ji Quan, et que cela se trouve “à 4 heures de route” de Pékin (oh, pardon, de Beijing !). Mais tout à coup, l’autoroute s’arrête de rouler… un accident devant nous… et tout est bloqué… Nous attendons, ...

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