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Des arts pour tous

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En ma qualité de médecin, j’ai pu découvrir que certaines facettes de l’entraînement de Taiji peuvent être utilisées comme gymnastique de santé. Depuis vingt-quatre ans, je travaille pour (ou autour de) l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris où j’ai assu

Par Luce Condamine



Extrait de la revue : Génération Tao n°35
Extrait du dossier : Le Tao s’invite dans l’action humanitaire
Nb de pages : 0

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Descriptif

En ma qualité de médecin, j’ai pu découvrir que certaines facettes de l’entraînement de Taiji peuvent être utilisées comme gymnastique de santé. Depuis vingt-quatre ans, je travaille pour (ou autour de) l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris où j’ai assumé différentes responsabilités (médecin, chef de clinique, formatrice, etc.) dont l’enseignement du Tai Ji Quan. J’ai utilisé cet art martial en tant que médecin du sport auprès de patients adultes dans le service de « médecine et physiologie de l’exercice » du professeur Michel Rieu ; je m’en servais comme rééducation fonctionnelle, pour la réadaptation à l’effort, dans certains cas de fatigue, contre l’enraidissement, le diabète et l’hypertension artérielle. Je n’ai néanmoins pas eu le temps de le pratiquer avec assez de patients ni pendant assez longtemps pour avoir des données scientifiquement publiables… Et puis, mon patron est parti à la retraite et le service a dû fermer ! Aujourd’hui, c’est différent : ce n’est pas moi qui intègre
le Taiji discrètement dans ma palette thérapeutique. Au contraire, on me fait venir spécialement pour l’enseigner… Et l’on me paie pour cela ! Certains hôpitaux m’ont même réservé une place de stationnement le temps des ateliers (alors que je n’avais pas le droit d’entrer en voiture dans l’hôpital quand je n’y étais que médecin !). Aujourd’hui, mes ateliers touchent un public très varié. Cela s’étend des enfants du personnel dans les centres de loisirs comme à l’hôpital Tenon ou à l’hôpital Beaujon, des pré-adolescents ou des adolescents hospitalisés à Saint-Vincent-de-Paul, des patients des 3e et 4e âge pratiquant avec les enfants à Draveil ou Limeil-Brévannes dans le cadre d’ateliers « intergénérationnels », des adultes de l’hôpital de jour de psychiatrie à Saint-Antoine, ou le personnel soignant et administratif de l’hôpital Necker-Enfants malades, sans oublier les bibliothécaires, et les pompiers… Tout le monde peut donc en bénéficier. Pour certains, je mets l’accent sur l’apprentissage, l’éducation, le développement psychomoteur, pour d’autres sur l’équilibre, la redécouverte de ses propres capacités physiques, et pour tous sur le centrage, l’unité corps-esprit, et la place de l’homme dans l’univers, la nature : « Debout entre la terre et le ciel », comme il est dit en Chine. Cette année, les ateliers ont été le plus souvent couplés avec une découverte des caractères chinois, car ce sont les mêmes aptitudes, la même conscience, la même présence qui permettent le mouvement et l’écriture. Ainsi le Taiji, art martial, permet-il une initiation ...

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