Restez informé.e de nos activités, inscrivez-vous à nos Newsletters en 2 clics :-)


» retour

De l’accomplissement à la métamorphose

article



On trouve dès le VIIe siècle avant J-C dans le Daode jing, texte attribué à Laozi, le fondateur du taoïsme, des pratiques de méditation servant à prolonger la vie. Il s’agit de « garder l’Un », autrement dit l’unité entre les âmes spirituelles et charnell

Par Patrick Sigwalt



Extrait de la revue : Génération Tao n°39
Extrait du dossier : LONGÉVITÉ ET IMMORTALITÉ
Nb de pages : 2

Lire l'article

Télécharger le PDF

Descriptif

On trouve dès le VIIe siècle avant J-C dans le Daode jing, texte attribué à Laozi, le fondateur du taoïsme, des pratiques de méditation servant à prolonger la vie. Il s’agit de « garder l’Un », autrement dit l’unité entre les âmes spirituelles et charnelles. L’époque des Hégémons (722-481) à laquelle fut rédigé l’ou-vrage correspond précisément à l’effondrement de la société féodale et à l’émergence d’une conscience plus marquée de l’homme en tant qu’individu.
A la découverte du « Soi » 
Jusque-là, il était question dans les prières adressées aux ancêtres d’une demande de longévité du clan. Par ailleurs, avec l’apparition à la même époque de la notion de qi comme principe cosmologique à l’origine de la vie, le destin de l’homme ne se trouve plus être comme jadis du ressort des ancêtres, mais dépend directement d’un travail sur le souffle-qi, désigné couramment par l’appellation tardive de qigong (litt. « travail du souffle »). C’est ainsi que la longévité d’abord conçue en termes de destin glisse progressivement vers la « Culture de soi », aussi culture du « Soi ».
L’accomplissement de soi
Le Zhuangzi, ouvrage taoïste qui fut composé à l’époque des Royaumes-Combattants (403-256) par Zhuangzi, fait partie des premiers écrits à donner une description assez précise des pratiques d’hygiène corporelle. Préférant mettre l’accent sur le « jeûne spirituel » qu’est la méditation, il considère que la véritable longévité consiste à se conformer à son destin, autrement dit à l’ordre naturel. Car, dit-il, « ma vie a une limite (…). A poursuivre le sans-limite (…) on encourt grand péril ». Le Lüshi chunqiu ajoute que « la longévité n’est pas dans l’allongement des jours mais dans l’achèvement de l’individu ».
La quête d’immortalité des souverains
Ce n’est pas avant la période des Royaumes-Combattants que l’on voit apparaître les premiers témoignages d’une croyance en l’immortalité physique. Le Shiji, « Mémoires historiques », datant du IIe siècle avant notre ère, nous apprend que c’est dans la région du nord-est de la Chine que se serait construit tout un imaginaire autour d’îles d’Immortels et de drogue d’immortalité durant cette période : C’est à partir de (l’époque des rois) Wei et Xuan et du roi Zhao de Yan qu’on envoya des hommes en mer à la recherche de Penglai, Fangzhang et Yingzhou. Ces trois montagnes saintes […] ne sont pas éloignées des hommes, mais, par malheur, lorsqu’on est sur le point d’y arriver, alors le ...

Vous aimerez aussi

Commentaires




Rubriques
CULTURE & SOCIÉTÉ
ÉCOLOGIE CORPORELLE
SANTÉ & BIEN-ÊTRE
CONNAISSANCE DE SOI
VOIES DU FÉMININ
Newsletter
Inscription Newsletter
Nous suivre
Blog
Facebook
Twitter
Informations
L'équipe
Contact
Espace annonceur
Mentions légales

*-*