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Pratiquer le Qi Gong thérapeutique

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Le témoignage de praticiens

Bernard Lamy, médecin, et Liujun Jian, ancien chef de clinique du service cardiologie de l’hôpital annexe à l’Université de Canton, tous deux formés à la MTC, nous livrent leur approche du Qi Gong thérapeutique.

Par Delphine Lhuillier



Extrait de la revue : Génération Tao n°48
Extrait du dossier : Qi Gong & thérapeutique
Nb de pages : 2

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Descriptif

En 1989, le médecin généraliste, pratiquant d’arts martiaux, et l’acupuncteur en herbe formé à l’occidental que j’étais, découvre le Qi Gong. Corps et âme je m’y consacre depuis. En 94, sur l’initiative de Ke Wen et Dominique Casaÿs, je découvre Beidaihe (centre médical de Qi Gong)… Et l’enseignement de Mr Li, « médecin de l’univers » formé aux deux approches, occidentale et traditionnelle. A son contact, les points, les trajets d’acupuncture s’animaient, respiraient, émanaient du chaud, du froid, du vent, du piquant… Tout était simple, l’eau cristalline comme notre liquide céphalo-rachidien, devenait un liquide de support et de transfert d’informations sans notion de distance et de temps. Le tout reproductible, à condition d’être dans le calme, détendu, et d’exercer ses pensées. Dans mon expérience, ce « Qi Gong thérapeutique » doit d’abord se vivre pour soi : être en ouverture permanente, apprendre de son corps, de sa respiration et maîtriser peu à peu des niveaux de conscience différents. Ce lâcher-prise devient intéressant pour soigner quand on peut conserver l’état d’ « exister sans exister, sans essayer de sentir »… Et tout arrive, les mains travaillent, l’énergie se manifeste, s’équilibre ; le patient le plus rationnel est touché, il s’émerveille, et cela lui donne envie de pratiquer le Qi Gong pour retrouver cet état.
Sur ces huit dernières années, dans ma vie professionnelle, l’expérience la plus représentative concerne les soins que je donne aux patients chez qui une chimiothérapie ou une radiothérapie complémentaires ont été décidées en réunion commune de cancérologie. C’est une épreuve pénible pour bon nombre d’entre eux.
La réalisation de séances de Qi Gong thérapeutique associant détente, massage de points, de trajets, dégagement d’énergies perverses accumulées comme celles du « feu » des rayons, ou de la toxicité des agents antinéoplasiques responsables d’effets secondaires… a fait marcher le bouche à oreille. La rapidité, la qualité du bien-être obtenu permettent une meilleure adhésion à ces traitements et atténuent la peur. Certains patients découvrent leur corps et deviennent des pratiquants convaincus. Les oncologues eux-mêmes s’intéressent à ces retours favorables et encouragent les malades à faire l’expérience de ces séances, d’autant qu’il existe une approche globale dans cette prise en charge. De vieilles souffrances peuvent être gommées, l’épreuve de la maladie mieux vécue, la guérison plus rapide… Toute expérience laisse une trace dans le cerveau et celle-ci, d’après les neurosciences, est aussi bien synaptique que psychique. En ...

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