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Michel Jreige

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« Le Wu Shu a influencé ma pratique de la médecine. »

Pour nous éclairer sur l’essence de la médecine taoïste, nous avons rencontré une personnalité d’une qualité rare, Michel Jreige. Un amoureux des arts taoïstes, enseignant de Qi Gong et de Wushu, et praticien en médecine chinoise.

Par Michel Jreige



Extrait de la revue : Génération Tao n°52
Extrait du dossier : Se soigner par la médecine taoïste
Nb de pages : 3

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Descriptif

GTao : Peut-on parler selon vous de médecine taoïste ?
Michel Jreige : La philosophie du Tao a toujours été liée au développement de la médecine chinoise. Dans un des canons de la médecine chinoise, le Nei Jing, l'empereur interroge le médecin érudit sur la raison de la longévité des ancêtres. Celui-ci lui répond qu'ils conformaient leur vie en accord avec le Tao. La notion d'harmonie, de recherche, d'équilibre Yin-Yang, ainsi que la loi du juste milieu sont des principes taoïstes qui sous-tendent toute la réflexion de la thérapeutique en médecine chinoise.

GTao : En tant que médecin allopathe et médecin chinois, quelle est pour vous la différence fondamentale entre ces deux médecines ?
M. J. : Je n'aime pas parler de « médecine allopathique », car la médecine chinoise l'est aussi. Elle soigne elle aussi par les « contraires ».
La médecine occidentale moderne et la MTC sont différentes sur plusieurs points, notamment l'évolution de leurs théories et leurs méthodologies de soins. La médecine occidentale accède à la connaissance par une série successive de révolutions dans les théories qu'elle propose. Les nouvelles théories rendent caduques les anciennes qui sont rejetées et oubliées. La médecine chinoise, chronologiquement, a été confrontée à des théories nouvelles qu'elle a adoptées, mais elle a tout de même continué à respecter l'héritage médical des ancêtres, et l'expérience clinique des anciens. Aussi, classe-t-elle ses théories par « stratifications successives ». Le médecin chinois dispose ainsi de toutes les théories de sa médecine dans des « tiroirs successifs » qu'il ouvre ou non selon ce qui s'adapte le mieux au patient qu'il a à soigner. La méthodologie des soins, quant à elle, cible, en médecine occidentale, une pathologie donnée et, grâce à des études réalisées en amont, fixe selon des normes statistiques un consensus de protocole de soins. Celui-ci est appliqué chez tout patient ayant cette pathologie (gommant ainsi ses particularités individuelles). En médecine chinoise, bien qu'il y ait une méthodologie de recherche concernant ces protocoles de soins et le recul nécessaire (souvent de quelques siècles et parfois de millénaires), chaque patient reste un cas particulier. La pathologie de ce patient est abordée différemment selon les signes particuliers qui l’accompagnent. Le traitement peut être bien différent chez deux personnes ayant la même pathologie, mais des particularités respectives différentes. En Chine, les deux médecines sont  en dialogue constant (comme dans ma pratique d'ailleurs, et bien ...

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