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Huiles essentielles

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La quintessence des fleurs

Co-créateur de la marque Néroliane, Georges Ferrando livre en exclusivité à Génération Tao un vibrant plaidoyer en faveur des huiles essentielles. Un passionnant itinéraire historique, technique et culturel qui nous conduit au cœur même de la spiritualité

Par Martine Deloupy , Georges Ferrando



Extrait de la revue : Génération Tao n°37
Nb de pages : 4

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Descriptif

GTao : Pouvez-vous nous dire ce qu’est exactement une huile essentielle ?
Georges Ferrando : Quand on parle des huiles essentielles, on pense nécessairement aux plantes dont elles sont issues. Cette relation de l’homme aux plantes est à la source des civilisations : la façon dont on se nourrit, dont on séduit, comment on honore les morts… L’Huile Essentielle elle-même est une approche particulière de la plante.
Il est difficile de dater exactement l’apparition de la technique de distillation. Les Perses l’utilisaient déjà pour fabriquer leur eau de rose. Aristote en parle pour indiquer comment les marins peuvent dessaler l’eau de mer mais le premier traité remonte au 14e siècle, sous la plume du Français Arnaud de Villeneuve. La technique s’est améliorée au fil du temps mais le processus reste le même.

GTao : En quoi consiste la distillation ?
G. F. : Elle consiste à faire bouillir de l’eau dans laquelle on a plongé la substance à distiller. La vapeur d’eau qui s’évapore va entraîner avec elle les parties volatiles de la matière. Cette vapeur est ensuite condensée et avec elle, l’essence qu’elle a entraînée. L’essence, en général, a une densité différente de l’eau et s’en sépare par décantation. Le vase où s’opère la décantation s’appelle vase florentin. Le mécanisme est le même depuis des siècles. Les techniques modernes utilisent l’inox à la place du fer ou du cuivre, pour la confection des alambics. L’inox est neutre pour les essences, alors que le fer ou le cuivre ne manquent pas de libérer des sels métalliques au cours de la distillation, ce qui provoque, avec le temps, des colorations particulières. On pratique aussi l’agitation dans l’alambic pour certaines substances comme les gommes ou les racines. On a considérablement amélioré, de façon empirique d’abord, mais aussi grâce à la connaissance de la mécanique des fluides, les techniques de condensation, ce qui permet d’obtenir des essences plus complètes, les parties les plus volatiles étant captées. Mais la distillation s’avérant parfois incapable d’extraire les parties volatiles, on a, depuis la fin du 19e siècle, fait appel à un procédé différent, que l’on appelle l’extraction et qui nous donne des concrètes, puis des absolues. Il s’agit de faire tremper la plante dans un solvant, un peu comme l’on fait du thé, d’évaporer ensuite le solvant et de récupérer les parties extraites qui ont la consistance plus ou moins solide ...

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