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L'expérience du sensible

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Rencontre avec Danis Bois et Eve Berger

L’initiateur de la somato-psychopédagogie, Danis Bois, et sa collaboratrice Eve Berger, nous partagent avec passion le fruit de leurs recherches sur l’impact du mouvement interne sur la psyché et la qualité pédagogique et transformatrice d’une gestuelle l

Par Danis Bois , Eve Berger, Delphine Lhuillier



Extrait de la revue : Génération Tao n°45
Nb de pages : 3

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Descriptif

GTao : Comment s’est produit le passage de la fasciathérapie à la gymnastique sensorielle et à la somato-psychopédagogie ?
Danis Bois : La fasciathérapie est une discipline qui a émergé de l’ostéopathie. Elle était alors uniquement destinée aux professionnels de la santé. Il n’était pas ici question de partager ma passion pour l’intériorité. Mais ce que j’y découvrais venait déjà nourrir ma pratique. Néanmoins, je trouvais que la pratique s’intéressait trop à la matière et à l’organisme, aux fonctionnements anatomiques et physiologiques. Et nous nous sommes aperçus que par la nature même de notre toucher, nous concernions lapersonne elle-même. Dès lors, nous sommes passés d’un « toucher symptomatique », qui s’adressait à une pathologie déterminée, à un « toucher de relation » où la personne se sentait complètement concernée par le geste manuel. Parallèlement, nous nous sommes rendu compte qu’un mouvement interne se retrouvait chez tous les individus.

GTao : Qu’est-ce que ce mouvement interne ?
D. B. : Il apparaît sous la main, sous une forme de lenteur, de profondeur, qui représente la potentialité matérialisée dans le corps. Nous nous sommes aperçus que ce mouvement interne influençait aussi le psychisme de la personne. Une patiente arrivait à la séance de soin, tendue, stressée, pétrie de pensées répétitives et lorsqu’elle en sortait, elle s’était calmée, ses pensées étaient renouvelées, et elle parlait dans une posture que nous appelons aujourd’hui « à la première personne ». C’est-à-dire que la personne abordait sa problématique complètement différemment.

Eve Berger : C’était surprenant. Les personnes nous témoignaient que non seulement elles souffraient moins du dos, par exemple, mais qu’elles se sentaient aussi moins agressives, qu’elles arrivaient à s’affirmer dans leur travail, que leur couple allait mieux… Nous ne savions pas alors que la fasciathérapie pouvait avoir cet effet-là. Nous avons donc été amenés à en discuter ensemble et à en conclure que le mouvement interne était une force de régulation psychique. Il a fallu que nous nous interrogions pour savoir comment, en réactivant un mouvement interne dans la structure anatomique du corps, la psychologie changeait. C’est la préhistoire de la somato-psychopédagogie.

GTao : Comment avez-vous procédé pour répondre à cette question ?
D. B. : Ce que ma main percevait : la mobilisation des mouvements internes — ce que vous appelez « énergie » — était le support même de la pratique ; ces mouvements internes guidant ma main. Mais ...

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