Descriptif
Un Belge, Claude Traks, aura su vaillamment mettre en œuvre toutes ses qualités et rassembler de nombreuses forces vives pour mener à bien ce projet, difficile en France, compte tenu des résistances à l’égard de toute initiative à connotation spirituelle. A ce titre, notons que la Cour Européenne des Droits de l’Homme doit prochainement statuer sur l’utilisation abusive du mot “secte” par la France. Cette résolution amorcera-t-elle une transformation des mentalités ? Étaient réunies lors de cette conférence des personnalités de tous horizons : scientifiques, thérapeutes, écrivains, artistes, mais aussi représentants des communautés amérindiennes et mayas. Citons l’un des précurseurs du yoga en Europe, André Van Lysebeth, Jacques Mayol, le Dr Michel Odent, pionnier de l’accouchement dans l’eau, John Lilly, inventeur du caisson à isolation sensorielle, Patrice Van Erseel, Bernard Werber ou Hugo Verlomme. Des hommes et des femmes qui, ensemble, cherchent à travers leur combat en faveur de la sauvegarde des cétacés, à nous transmettre leur message : la planète est en danger, à nous de savoir la préserver et de réconcilier l’homme avec la Nature. Gardons toujours à la conscience que l’eau recouvre 70 % de la planète et que notre organisme est composé à 70 % d’eau. Est-il nécessaire d’ajouter que l’eau est d’une importance vitale pour l’avenir de l’humanité et que nous sommes issus de la mer ? Pourtant, nous faisons subir aux mers, aux océans les pires dégradations. Ainsi, durant ces trois jours, des problèmes spécifiques ont été abordés, notamment l’utilisation par la Navy de sonars, c’est-à-dire de systèmes à basses fréquences émis à travers tous les océans et les mers du globe pour officiellement détecter la présence de sous-marins invisibles. Comme l’a judicieusement souligné Brigitte Sifaoui, la guerre froide entre les États-Unis et l’URSS n’est plus à l’ordre du jour, alors pourquoi ? Comme l’a fait clairement remarquer Kamala Hope Campbell, initiatrice du mouvement, si toutes les grandes puissances commencent à utiliser les mêmes techniques, à quoi tout cela peut-il bien servir ? Réponse : à rien, si ce n’est à mettre une nouvelle fois en péril l’équilibre de notre planète. Les baleines, directement exposées à ces basses fréquences, sont atteintes de surdité et ne peuvent plus naviguer. Pour elles, c’est la mort assurée. De plus, on ne sait rien des effets secondaires de ce genre de technologie expérimentale. Mais je pourrais aussi mentionner le massacre des baleines en Norvège ou des bélougas, les ...