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Le Corps, instrument Divin

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Bali, destination mythique et enchanteresse, a su préserver et enrichir ses traditions malgré l’arrivée massive des touristes depuis la fin du XIXe siècle. Autour d’une gestuelle codifiée se sont créées des danses qui associent mouvements, souffle et accu

Par Yita Dharma



Extrait de la revue : Génération Tao n°15
Nb de pages : 5

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Descriptif

Yita est née sur l’île de Java en Indonésie, de père indonésien et de mère hollandaise. Elle y vécut jusqu’à l’âge de 12 ans et commença la danse à l’âge de 8. Depuis, Yita y consacre toute son énergie et enseigne aujourd’hui la danse balinaise en France.

Répéter encore et encore
En Indonésie comme en France, on commence les cours de danse dès le plus jeune âge. J’ai appris la danse soundanaise dès l’âge de 6 ans mais j’étais trop jeune pour pouvoir réellement l’apprécier. Ma mère m’inscrivit donc plus tard dans une école de danse balinaise qui m’a spontanément séduite. Mon apprentissage a commencé par la répétition des mouvements de doigts puis la position de base jusqu’à ce que le corps se meuve automatiquement en accord avec la musique. Pendant les cours, les professeurs chantent et imitent le gamelan - orchestre - pour rythmer la danse. Les enfants répètent ainsi inlassablement la chorégraphie du legong, la danse considérée comme la plus difficile à Bali, pour permettre plus tard d’accéder facilement à toutes les autres danses. C’est la même chose en taïji. Si, par exemple, l’enchaînement de la forme Chen Sia Ho Jia, la plus contraignante, est maîtrisée, il est plus facile d’intégrer les autres formes car les principes de base restent les mêmes. On dénombre plusieurs catégories de danses : la danse des guerriers, Baris, adressée aux jeunes hommes qui apprendront plus tard les différents caractères des danses de masques, Topeng, le Legong qui raconte d’anciennes légendes balinaises, les danses d’offrandes pour les femmes, et les danses des petites filles qui entrent en transe accompagnées d’encens et de prières. Ces dernières n’ont encore jamais appris à danser mais la transe invite les déesses à investir leur corps. Des hommes les portent sur leurs épaules et se déplacent là où les déesses souhaitent se rendre. La danse de Rangda, la sorcière, ou de Barong, l’animal mythique qui représente le bien, sont aussi très populaires. Ces histoires correspondent au début de la venue des rois à Bali quand l’islam arriva sur l’île de Java au XVe siècle. Les rois hindous ont alors dû fuir Java et sont venus vivre à Bali.

Danse des dieux et des rois
Parce que de nombreuses ethnies cohabitent en Indonésie, il existe une grande variété de styles de danses mais les danses qui sont considérées comme classiques sont javanaises, soundanaises et balinaises. Elles sont ...

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