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L’assise immobile

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Une psychanalyse corporelle

Nous avons rencontré Bernard Montaud lors d’un week-end organisé par l’association A.I.D.L.E.S, au château des Célestins. A cette occasion, il a répondu aux questions de participants venus de toute la France. Ecoutons-le évoquer le cycle traumatisme de na

Par Cécile Bercegeay , Bernard Montaud



Extrait de la revue : Génération Tao n°34
Nb de pages : 3

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Descriptif

GTao : Bernard Montaud, vous accompagnez des êtres dans la connaissance d'eux-mêmes. Pouvez-vous nous parler de la naissance, qui paraît si importante dans cette «connaissance de soi»?
Bernard Montaud : Pour moi, la naissance est l’événement déterminant dans l'installation de notre cycle comportemental traumatique de répétition. Connaître ce cycle traumatique est la porte d’entrée du travail sur soi, car celui qui connaît sa «petitesse», qui voit ses comportements traumatiques, qui arrive à accueillir cette petitesse et à lui sourire, peut entrer dans l’expérience de sa grandeur. Notre «petitesse» est programmée puis renforcée à travers quatre traumatismes que nous avons bien identifiés après une quinzaine d'années de travail sur nous-mêmes. Nous avons ainsi fait avec les NBE (Near Birth Experience) ce qui a été fait avec les NDE (Near Death Experience), c’est-à-dire que nous en avons codifié le processus précis. Le traumatisme de la naissance, que l’on appelle aussi «traumatisme initial», est celui qui instaure le cycle traumatique, par réaction à la déchirante séparation d’avec le ventre maternel ; c’est un comportement d’adaptation par la souffrance à cette situation de séparation. Ce premier comportement instaure pour la première fois une petitesse qui nous est propre, une façon unique d'être séparé, abandonné. Ensuite, il va y avoir dans la petite enfance, l’enfance et l’adolescence, trois rappels de ce vaccin de petitesse (non qu’il nous en préserve, mais qui l’instaure). Ces trois rappels permettent d’adapter ce traumatisme de la naissance à des maturités différentes : par exemple, celui qui s'est senti «abandonné» lors du traumatisme de la naissance est encore «abandonné» à la petite enfance, à l’enfance et à la puberté, mais il a réactualisé à chaque fois sa façon de l’être pour qu’à l’âge adulte il soit toujours abandonné dans un comportement de petitesse qui reproduit en permanence l’abandon. Et si cet être veut avoir une chance spirituellement de ne plus souffrir d'être abandonné, il va d’abord falloir qu’il connaisse le cycle comportemental qui le conduit à tous ces abandons, généralement par une redécouverte de son passé. Il devra ensuite apprendre à sourire à ses comportements pour pouvoir profiter de cette situation d'abandon et ne plus en souffrir, mais je le répète, s’il a un comportement d’abandonné, il fera toujours tout pour l’être.

GTao : Nous devons donc changer notre comportement face à notre scénario traumatique ?
B. M. : L’abandonné va apprendre à voir qu’il l’est tout le ...

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