Descriptif
Une règle d’or pour commencer : « Plus on se rend tôt chez l’ostéopathe, mieux c’est ». L’idéal, mais on y pense rarement, est de consulter avant de mettre une grossesse en route, afin de préparer son organisme à accueillir le futur bébé et de supprimer des difficultés de conception liées à des causes mécaniques. Cette visite « d’avant grossesse » permet aussi d’éviter par la suite les multiples petits maux qui viennent gâcher la vie neuf mois durant. Pendant la grossesse, l’ostéopathe pourra moins facilement traiter les nausées, reflux grastro-œsophagiens, sciatiques, jambes lourdes, maux de tête ou de dos, les manipulations devant alors être pratiquées avec encore plus de précautions. L’ostéopathe les soulagera néanmoins, et montrera par la même occasion aux futurs parents comment communiquer par les mains avec leur bébé.
A bas les mythes !
« Maman et bébé se portent bien. » dit-on. Pourtant, après l’accouchement, la plupart des femmes ont besoin d’une remise en marche ! Bassins déplacés, périnées relâchés, l’ostéopathie peut arranger tout cela, afin de procurer un quotidien plus confortable.
Quant à l’accouchement, que l’on voudrait banaliser à force de médicalisation, ce moment demeure un traumatisme pour le bébé. Les faire-parts ne signalent pas les nombreux cas de têtes et de visages déformés, ni les coliques, constipations, régurgitations, dont souffre le nouveau-né. Tout cela est normal et passera tout seul, affirment les pédiatres et les grands-mères, et en attendant, on prescrit quelques poudres et sirops plus ou moins efficaces. Mais des traumatismes mal ou non traités, parfois même non décelés, au niveau du crâne notamment, peuvent resurgir plus tard sous forme d’ennuis de santé les plus variés. Et puis, à quoi bon laisser souffrir un bébé que les mains de l’ostéopathe pourraient si bien soulager ?
Le bilan ostéopathique
Quand une femme prévoit une grossesse dans les mois à venir, on devrait penser : bilan ostéopathique. C’est le plancher pelvien qui va supporter tout le poids de la grossesse. Il est donc capital qu’il soit solide et tonique et qu’en même temps, il présente une certaine élasticité, puisqu’il va devoir s’ouvrir pour laisser passer le bébé. Or sa position dépend de celle du sacrum. Le syndrome de la « fesse plate » ne présente pas seulement un inconvénient esthétique : il crée une tension. Lorsque le sacrum est « très cambré », le plancher pelvien est encore plus tendu. C’est ...