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Ethique, cette règle oubliée…

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Les fondateurs de l’école de Sumikiri® nous proposent une réflexion sur le sens de la pratique, à travers la notion d’éthique.

Par Jean-Daniel Cauhépé , Ailing Kuang



Extrait de la revue : Génération Tao n°23
Nb de pages : 1

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Descriptif

Les arts corporels en général, les arts martiaux particulièrement, se classent et se déclassent selon de belles et bonnes subtilités techniques, les voies externes, celles dites "internes", les dures, les souples, avec des hiérarchies bien établies qui statuent les individus et organisent la course au pouvoir. Et si nous parlions d’une valeur qui devrait être commune à tous, une oubliée sans valeur marchande : l’éthique ? Bien sûr tout le monde en convient, mais une fois édictée comme une règle, un préalable, tous l’oublient. L’éthique se rapporte à l’action droite, à l’art "d’adopter des habitudes d’où découlent naturellement des actes conformes à la loi du devoir". Nous comprenons bien que cette déclaration impose une science de l’éducation et que la technique n’est que l’expression physique d’un acte auquel on a donné un sens.
De plus, nos actions impliquant toujours notre entourage, il ne peut y avoir engagement, recherche d’évolution personnelle sans affect sur notre conduite avec les autres.

Le Dojo, lieu de l’éthique
Le terme Dojo, la salle où l’on se réunit pour pratiquer, est doté d’un puissant attrait car sa représentation idéogrammique a un homonyme signifiant qui représente la Terre, un sol cultivé, et n’est-ce pas là le lieu où nous venons cultiver notre "corps-âme-esprit" ? Dojo a également un homonyme séduisant qui signifie "sympathie, compassion". N’est-ce pas le but, l’espérance de tout individu qui emprunte la Voie ? La connaissance de ces termes donne une dimension toute particulière à l’adoption d’une voie corporelle : travailler son corps afin d’agir sur son esprit.
Nous comprenons quelle importance représente la qualité des actes, des pensées, des sentiments, de la volonté que nous apportons pour la réalisation de nos mouvements.
Il faut que la paix soit profondément installée en nous pour que le "Non-Agir" soit effectif, ce non-agir passe par l’harmonisation des souffles en soi, par l’harmonisation des souffles avec l’autre : "être Aïki". Ceci exige de se libérer de toute tension, de toute image, pensée, désir parasite, pour être présent au présent, c’est donc une pratique très ascétique.
Cette réflexion peut rappeler aux pratiquants des multiples chemins ce qu’est le "Do" (Dao ou Tao selon la transcription), une conduite extérieure exprimant une pratique corporelle qui recouvre un travail intérieur dans une recherche de sens toujours plus profond.
La métamorphose de la violence avec les autres ne peut être réelle que s’il y a métamorphose de la violence en nous, ...

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