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Rythme & pulsation du souffle

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« C’est une spirale qui dynamise le souffle. »

Danseur et chorégraphe, Michel Raji a exploré le champ infini des rythmes de la respiration, et ce fut, pour lui, sa voie initiatique propre. Ses origines soufies ne sont pas sans l’avoir inspiré. Les qualités de son cheminement et de son art nous ont ent

Par Michel Raji , Delphine Lhuillier



Extrait de la revue : Génération Tao n°47
Nb de pages : 2

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Descriptif

GTao : Quand on vous écoute, on a véritablement l’impression d’entendre le chant de votre respiration.
Michel Raji : C’est la respiration par un souffle continu qui donne essentiellement cette impression de chant. La pulsation respiratoire est toujours présente dans ma danse et forme un rythme de base. C’est une dynamique sur laquelle on peut ensuite créer des modulations et qui permet de changer la qualité des mouvements. On peut ainsi, au fur et à mesure que se développe l’initiation, entrer spontanément dans ces états que l’on nomme transe, extase, ou ravissement, et par un travail conscient, passer d’un registre à l’autre selon les besoins de l’action.

GTao : C’est-à-dire ?
Après le passage de l’acte de respiration inaudible à la phonation du souffle, c’est l’ancrage dans la pulsation respiratoire qui me paraît être essentiel. Une fois que cet ancrage est mis en place, et que le jeu de l’inspir et de l’expir est accordé, alors on peut jouer sur différentes possibilités du souffle en mouvement.

GTao : Comment la pratique évolue-t-elle ?

M. R. : A partir d’une pratique consciente, on se concentre essentiellement sur les outils qui aident à retrouver la pulsation interne du souffle. Au fur et à mesure que l’on entre dans l’expérience du contrôle du souffle, on peut utiliser cette pulsation interne dans toutes les postures : assis, debout, couché, ou en passant d’une posture à l’autre dans la marche comme dans un mouvement tournoyant. On peut inverser aussi le jeu respiratoire pour imprimer plus en profondeur la dynamique du mouvement. En fait, une fois que l’on maîtrise la pulsation du souffle, tout devient possible. Il faut, dans tous les cas, trouver la tonicité profonde au niveau des reins et du bassin, ou plus bas, au niveau de l’emprise sur terre de nos pieds, pour toujours sentir la mobilité et le rebond, le saut et la chute, ce qui crée la liberté dans le mouvement. Faire le lien entre les différents rythmes et gestes, la profondeur du son et du silence. Toute forme de gestuelle peut être envisagée à partir du moment où une pensée consciente de la pulsation respiratoire, ce qui est pulsion de danse, est présente. Et cela même dans le silence. Plus on s’exerce à la pratique interne du souffle, plus on peut bouger et faire évoluer sa propre pratique. Au lieu d’être mécanique, tout notre mouvement devient fluide, ...

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