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La diététique chinoise

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On ne peut parler de diététique chinoise sans parler de thé. Le thé est étroitement mêlé à la vie quotidienne du peuple, et tout bon Chinois “est infusé dans le thé depuis sa naissance”.

Par Pierre Lagorce



Extrait de la revue : Génération Tao n°6
Nb de pages : 2

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Descriptif

On le trouve présent partout, dans la famille, à l’école, sur les lieux de travail, dans la rue, à l’hôtel. La première chose qui frappe lorsque vous prenez le train en Chine, c’est de voir les gens déambuler dans les couloirs avec un pot de confiture rempli d’un liquide jaune sur un lit de feuilles. C’est évidemment du thé. Boisson courante, on pourrait même dire ordinaire, le thé peut devenir extraordinaire. Car comme pour les vins, il existe des crus particuliers qui sont fonction de l’ensoleillement de l’altitude du terroir et je me souviens d’avoir dégusté près de Hangzhou un thé vert d’un arôme exceptionnel. Ce thé était le préféré de DENG Xiao Ping à tel point qu’on l’appelle le “thé du président”. Il pousse sur une minuscule parcelle de 3 ares, c’est un plaisir extrême pour l’amateur, le prix étant à la hauteur de la qualité : 3000 F le kilo chez le producteur. Boisson nationale, le thé se confond avec l’histoire de la Chine. En voici un petit historique.

L’historique du thé
Selon la légende bouddhiste, le patriarche Bodhidharma, célèbre fondateur de l’école de Shaolin, médita 7 ans jour et nuit devant un mur. Pour éviter de s’endormir, il coupa ses paupières et les jeta au sol. De ces deux précieuses reliques naquit le premier buisson de thé. C’est pourquoi le thé est resté dans l’âme populaire le breuvage de l’éveil. Le conte est fort joli mais Bodhidharma vécut au 4è siècle après J.C. Or, une autre légende nous apprend qu’il y a 5000 ans, l’empereur SHENG Nong, père de la médecine, goûtait toutes sortes de plantes pour en déterminer les propriétés médicinales. Un jour, il s’empoisonna et ne recouvra la santé que grâce au thé. Par ailleurs, on trouve le thé signalé pour la première fois dans un ouvrage classique paru à l’époque des HAN orientaux, environ au 1er siècle après J.C. Ce livre s’appelle “Les herbes médicinales de SHENG Nong”. Il nous dit : “Le thé au goût amer réconforte l’esprit, chasse la paresse, rend le corps allègre et fait briller les yeux”. La première œuvre didactique sur le thé intitulée « Le classique du thé » fut rédigée à l’époque des TANG (618 - 907). Sous cette dynastie, 14 provinces étaient déjà productrices. Introduit au Japon au IXe siècle, le thé y connut un essor remarquable grâce à la parution d’un ouvrage du ...

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