Bougez Samouraï, bougez Budo !

IAIDO
Origines : ce n'est qu'au 20e siècle que l'on commença à utiliser le terme « iaido » et que cet art japonais fut considéré comme une discipline spécifique au sein des autres budo.
Spécificités : importance du rituel et de la tradition. Techniquement, le geste de dégainer le sabre se doit d’être sobre, et réalisé avec une intensité tout à la fois martiale et méditative. Toute gesticulation mentale et corporelle est abolie.
Vertus : c’est « l’art de dégainer le sabre » pour affûter son esprit et trancher l’ego.
Conseils : pour les amateurs d’entraînement « dans le vide », osez la pratique des coupes (uchi) sur des ballots de paille de riz.

KINOMICHI
Origine : créé à Paris en 1979 par Masamichi Noro, ancien élève de Morihei Ueshiba.
Spécificités : la discipline privilégie la pratique et le contact à deux dans l’accompagnement du mouvement et la non-violence. Tous les mots utilisés dans les arts martiaux japonais ont été renommés pour supprimer les notions d’attaque et de défense.
Vertus : la pratique insiste sur le passage de l’affrontement à l’harmonie, la joie et l’amour.
Conseils : accros au martial, s’abstenir !

JUDO
Fondateur : le docteur Jigaro Kano (1860-1938).
Origines : le judo est un art martial non violent issu du jiu-jitsu correspondant à une forme très sophistiquée de lutte à mains nues.
Spécificités : « voie de la souplesse », le judo est le 1er Budo moderne. Il utilise des techniques de projection (nage waza) et de prises (katame-waza). Le combat au sol (newaza) est une spécialité, la pratique s’appuyant sur une philosophie de souplesse d’esprit et du corps et de rapidité du déplacement (tai-sabaki).
Vertus : le judo est le premier art martial à avoir véhiculé un code d’honneur dans une discipline considérée en Occident comme sportive. Véritable jeu éducatif du corps et de l’esprit pour nos « bambins » et nous-mêmes.
Conseils : n’oubliez pas que le judo n’est pas seulement un sport.

Kyudo
Origines : issu de la longue histoire du tir à l’arc, le Kyudo sera nommé comme tel par Morikawa Kozan en 1660. C’est la première fois qu’un art issu de tradition guerrière est considéré comme une voie.
Spécificités : la « voie de l’arc » est l’accord de la stabilité du corps, de l’esprit et de l’usage de l’arc. Plus que tout autre ...