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Des traits et des gestes

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La calligraphie des Taolu

Calligraphes, pratiquants de Wushu, ou simplement, amoureux du mouvement, donnez de l’âme à votre art en affinant votre trait et votre geste.

Par Roger Itier



Extrait de la revue : Génération Tao n°42
Extrait du dossier : De la calligraphie du geste à l’écriture martiale
Nb de pages : 2

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Descriptif

Partir à la conquête de soi au travers d’une graphie est une gageure. Agir juste est la chose la plus délicate qui soit. La calligraphie comme le Wushu est un condensé de vie qui met en relief nos qualités mais aussi nos défauts. Plonger son pinceau dans l’océan de noirceur de la pierre à encre, relever celui-ci avec délicatesse et commencer notre dessein (ou dessin) en faisant fusionner le Yin (encre) et le Yang (la feuille de papier) pour que puisse émerger la forme magique dans une chorégraphie sacrée, tel est le credo de l’art calligraphique chinois.

Calligraphie et Wushu
Commencer l’étude de la calligraphie est semblable à commencer la pratique des arts martiaux chinois. La composition d’un caractère obéit à des règles précises comme la pratique du Wushu. Il nous faudra les assimiler mais aussi les pratiquer pour mieux les oublier, illustrant ainsi les trois phases qui balisent tout apprentissage : apprendre les règles, les appliquer, et les oublier. Ainsi l’ordre de traçage des traits est-il orchestré par une règle immuable : d’abord les traits horizontaux, puis les traits verticaux, ceux de droite, puis de gauche. L’ordre se définit par : haut, bas, gauche, droite que l’on peut mettre en parallèle avec l’architecture du corps humain en matière énergétique : les points Baïhui (les cent réunions en haut) et Huiyin (fond de la mer en bas), le Yang à gauche, le Yin à droite. On peut également comparer ces éléments avec les différentes composantes qui constituent l’apprentissage du Wushu : les techniques de base (Jibengong) qui constituent l’horizontalité, la norme et les règles d’exécution technique ; les enchaînements codifiés (Zu he lian xi) qui symbolisent la verticalité représentée par l’empilement des techniques de base, et les formes (Taolu) qui sont situées à droite, car être adroit est important dans la codification d’un savoir et les applications martiales (Gong fang ji shu) qui représentent l’aspect dynamisant de la technique en duo, placé du côté Yang, soit à gauche. L’assemblage des traits commence ainsi dans un ordre précis et aboutit à la construction d’un idéogramme tout comme l’assemblage des qualités développées par les exercices du Wushu.

Les règles de la Calligraphie et du Wushu
Un idéogramme qui a du « caractère » répond à cinq conditions essentielles : équilibre, symétrie, priorité, harmonisation, variation. Un pratiquant de Wushu qui veut atteindre le Gong Fu (le « ...

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