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Le Tao de Véga

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La session de partage mémoriel portait aujourd’hui sur cette curieuse époque qu’on surnommait ironiquement «l’ère du café et du pétrole». Vega assurait la direction de cette session, et c'était une époque particulièrement difficile à appréhender pour les

Par Dominique Radisson



Extrait de la revue : Génération Tao n°33
Nb de pages : 1

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Pourtant, cette session était importante dans leur processus, car tous les gardiens de la mémoire étaient formels : si on avait bien failli y rester, tout s’était pourtant largement décidé à cette époque. L’assemblée était constituée de jeunes de provenance et d’âges différents, et conformément à l’usage, la parole avait été conservée, pour sensibiliser les jeunes aux chants politiques.
- Ce peuple connaissait-il l’énergie ? s’enquit à un moment un jeune. D’après ce qu’on m’a ressenti, c’était une obsession pour eux. Comment peut-on être obsédé par l’énergie ? Un frisson de rires discrets se propagea parmi la jeune assistance.
- Pas au sens où nous l’entendons aujourd’hui, précisa Véga, pour eux, l’énergie était du combustible.
- Du combustible ? C’est ce qui faisait avancer leurs étranges machines, qu’ils nommaient… comment cela déjà ?
- Bagnoles! dit une petite rouquine, ravie de se souvenir de ce mot qu’elle avait entendu si souvent enfant, dans les histoires de son grand-père.
- Pourtant, certains savaient déjà à l’époque ce que nous savons aujourd’hui, ils parlaient de la quintessence et de tout ça, dit l’un.
- La quintessence, l’énergie omniprésente, fluide vital, qu’on savait aujourd’hui capter, utiliser, source inépuisable d’énergie pour les êtres et toutes les machines.
- Certains savaient déjà tout ça, et tout ce que ça fait dans le corps, nuança l’un, mais ils étaient bien rares.
- Mais comment ils faisaient pour bouger, alors ?
- A l’ancienne ! s’exclama un ado. Et il mima, pour le plus grand bonheur de tous, y compris de Véga qui se laissait emporter par cette fraîche insouciance, une curieuse gestuelle qui transformait son corps en une sortede pantin désarticulé, aux mouvements saccadés du plus grand effet.
- Ils bougeaient laid, c’était pas beau. Ils couraient dans tous les sens. Ils avaient des drôles de mouvements qui donnaient constamment l’impression de déchirer quelque chose, j’ai vu les images plates l’autre jour au Centre.
- C’est vrai, certains savaient déjà, en Chine, ils appelaient ça le taï chi chuan, dit fièrement Koona, dont les traits prouvaient son origine asiatique. Le «taï chi chuan», pour le coup, Véga n’en avait jamais entendu parler, malgré ses grandes connaissances. Et Koona reprenait :
- C’était inspiré des idées du grand Lao Tseu. Lao Tseu, celui-là, ils le connaissaient tous, même les plus jeunes, car il faisait partie de ...

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