Descriptif
En 1999, à Teotihuacan (Mexique), lors d’un atelier d’une semaine, j’ai reçu de Don Miguel Ruiz un rituel de pardon qui a changé ma vie. Après avoir pris le temps d’intégrer ce rituel et d’en comprendre la puissance étonnante – Miguel me l’avait faire vivre, sans me fournir aucune explication ! – j’ai suivi son conseil d’en faire un livre, « Le Don du Pardon », paru en 2010 et déjà traduit en 5 langues. Ce livre m’a conduit depuis à animer des ateliers-rituels de pardon dans plus de 7 pays à ce jour, ainsi qu’à lancer depuis quelques mois la création de Cercles du Pardon autonomes.
Un rituel en 4 étapes
- Première demande : au Mexique, Don Miguel a commencé par m’inviter à demander pardon à tous les participants de notre groupe… que je ne connaissais pourtant que depuis 48h. Imaginez ma surprise ! Que pouvais-je bien avoir à me faire pardonner ? Je ne l’ai compris qu’arrivé à la 8e ou 9e personne. Soudain, j’ai réalisé que ma demande ne pouvait rien avoir de personnel. Il n’existait aucun conflit, aucun ressentiment entre les autres participants de ce groupe et moi. Par contre, telle femme me rappelait ma mère, tel homme l’un de mes anciens patrons, tel autre un collègue de travail, et ainsi de suite : à travers chaque membre de ce groupe, j’ai senti que ma demande en pardon allait toucher des personnes absentes avec lesquelles j’avais effectivement des griefs, des problèmes non réglés, des haines et des rancunes. Ces vingt et quelques participants m’offraient en réalité vingt fenêtres, vingt icônes vivantes à travers lesquelles ce processus de pardon pouvait s’étendre à tous les gens avec lesquels j’avais vraiment des nœuds relationnels. A un moment, j’ai même eu le sentiment de demander pardon à toute l’humanité pour mes haines, mon ressentiment, mes jugements à deux balles, mon incapacité à laisser librement l’amour me traverser.
- Deuxième demande : arrivé à la fin de ce tour de pardon de notre groupe, j’étais déjà dans un état de dilatation intérieure inimaginable. Miguel m’a alors invité à demander pardon à mes « diables », c’est-à-dire à mes boucs émissaires, à tous ceux que je rendais responsables de la négativité et du mal dans le monde. Aujourd’hui, certains accuseraient les traders, les pédophiles, les labos pharmaceutiques, les terroristes, que sais-je ? Chaque jour, les médias nous ...