Il est né en 1948. D’origine vietnamienne. Arrivé en France en 1967, il est aujourd’hui professeur de physique-chimie dans un collège. La qualité de son parcours ne peut se comprendre que si l’on considère son handicap physique : “Depuis mon enfance, j’ai un handicap assez lourd à la jambe droite, ce qui rend difficile ma vie de tous les jours.” A la faculté il se disait : “il est temps de ne pas oublier le corps mais de le considérer”. Pour cela il voulut pratiquer un sport et se dirigea vers les arts martiaux car à la simple vue de l’Aïkido, il pensa : “c’est une pratique faite pour moi”. Après un certain temps de pratique de l’Aïkido il s’est tourné vers d’autres disciplines, principalement le Zazen, l’assise de concentration. Et à travers le Zazen il fit une véritable redécouverte du bouddhisme. Issu d’une famille bouddhiste, il n’avait pas encore reçu jusque là de formation religieuse : “Ce fut un cheminement de redécouverte du bouddhisme et par la même occasion de redécouverte de mes origines”. Au contact des moines bénédictins, il est amené à pratiquer le Taï Ji Quan et à partager avec eux cet art martial interne, qui ne nécessite pas un engagement corporel trop puissant. Au fil des jours, Chinh, gradé 3e Dan, est devenu responsable du club d’Aïkido à Vernouillet dans la banlieue de Dreux et assure aussi la responsabilité du club de Taï Ji Quan dans cette même ville. Chinh pratique également le Do In, l’auto-massage et le shiatsu, le massage sur l’autre et aussi le Iaido, l’art du sabre. Depuis près de 2 ans, il donne des cours d’arts martiaux à des détenus de longue peine à la maison d’arrêt du Val de Reuil, à côté de Rouen.

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