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De la méditation Chan…

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…à la méditation zen

A travers des médiations Chan et Zen, découvrez tout ce qui à la fois lie intimement et sépare les cultures chinoise et japonaise. Les réflexions des moines ne manqueront pas de vous faire sourire.

Par Daniel Odier



Extrait de la revue : Génération Tao n°47
Extrait du dossier : Arts d'Asie : de la Chine au Japon
Nb de pages : 2

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Descriptif

L’approche âpre, directe, iconoclaste du Chan est restée quasiment intacte depuis les origines. La Chine s’ouvre, le bouddhisme renaît. Il est possible pour les Occidentaux de se frotter à l’antique sagesse de Zaozhou, de Mazu, de Linji, de Foyan ou de Yunmen. La quasi-totalité des enseignements originaux sont disponibles en anglais et en français. On y goûte la vivacité du style, l’approche directe, définie par Bodhidharma et résumée par Ying-an : « Abandonne l’idée de toi et des autres, du gain et de la perte, du bien et du mal, du Bouddha et du bouddhisme ainsi que les mystères et les merveilles. Dès que tu lâches la fixité, ton corps et ton esprit deviennent spontanés et légers, absolument limpides intérieurement et extérieurement. Alors ton corps est pur à tout moment et tu touches à la liberté ! Tu marches dans l’infini, sans ancrage et sans prise, dans un éclair de pénétration ». C’est la voie directe par excellence.
Dans les premiers siècles du Chan, surtout sous la dynastie des Tang (618-907), le bouddhisme n’est pas encore organisé. Paichang sera le premier à rédiger une règle monastique mais contrairement aux Indiens, il encourage les moines à travailler la terre pour se nourrir, la mendicité n’étant pas dans l’esprit chinois. Mais avant lui et même après, les maîtres vivent dans des ermitages ou des petits monastères entourés de leurs disciples qui ont l’habitude de la vie âpre. Entre ces êtres indépendants, la nécessité de la discipline et de la règle semble superflue. L’organisation viendra plus tard. Pour l’instant, c’est l’explosion d’une liberté toute simple : tout l’univers possède la nature de Bouddha. Il suffit de s’harmoniser en abandonnant toute fixité. A cette époque-là, les laïcs et les femmes sont encore de la partie. Plus tard, lorsque le Chan deviendra plus « religieux », ils seront graduellement éliminés bien qu’aujourd’hui des maîtres femmes et des laïcs réapparaissent, ce qui est tout à fait en accord avec la tradition. C’est pourquoi, un grand maître chinois d’aujourd’hui, Nan Huai-chin, affirme que les religieux ont tué l’esprit
originel du Chan.

La forme et le sans forme

Ce qui frappe le plus en Chine, aujourd’hui, c’est la différence de l’approche par rapport à celle qu’on peut vivre au Japon. En Chine, rien ou presque n’est formel ou ritualisé à l’extrême. Tout est fondé sur le spontané et sur la perception de l’essence des choses. Au ...

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