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Massage en France

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« La pratique des massages doit rester libre. »

La pratique du massage en France soulève encore bien des discussions. Des personnalités engagées comme le masseur-kinésithérapeute Joël Savatofski, l’éditeur Yves Michel ou la formatrice Isabelle Trombert nous partagent leur point de vue sur la situation.

Par Yves Michel , Joël Savatofski



Extrait de la revue : Génération Tao n°53
Nb de pages : 3

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Descriptif

Joël Savatofski, diplômé d’état en masso-kinésithérapie, précurseur, auteurs de nombreux ouvrages de références.
GTao : Pouvez-vous nous parler de « l'affaire massage bien-être » ?
Joël Savatofski : Dès les années 1980, j’avais pris contact avec les écoles de kinésithérapie pour tenter de développer avec elles les « massages bien-être ». Mon rêve ? Simplement faire aimer le massage à mes confrères kinésithérapeutes. Peine perdue, contact plutôt froid des écoles, de mes collègues aussi. Début 1990, j’ai innové en faisant descendre le massage dans la rue et j’ai cherché à le débarrasser de son carcan médical. Les gesticulations d'abord désordonnées de quelques kinésithérapeutes isolés ont laissé la place à des actions orchestrées, verbales et écrites, d’insultes et de menaces sur les lieux publics où j’exerçais, d’intimidations à l'encontre de mes partenaires et assistants, et finalement à ma mise en examen en 2001 pour « complicité d’exercice illégal de la kinésithérapie » ! (voir encadré)… Pour avoir osé avec mes équipes d’animateurs-praticiens détendre des milliers d’automobilistes sur les aires d’autoroutes et contribuer ainsi à la sécurité routière et à la baisse du taux d’accidents. Un comble !

GTao : Est-ce pour cette raison qu’est née la Fédération Massage Bien-Etre ?
J. S. : A l’annonce de ce procès ubuesque, un comité de soutien « Massage bien-être et qualité de vie », structuré peu de temps après en « Association Soutien au Massage Bien-Etre » (ASMBE) s’est mis en place pour participer au combat que je menais mais, au-delà de ces faits, il s’agissait d’un soutien clair pour nos libertés fondamentales. Tous les ingrédients étaient prêts pour créer une Fédération. Mais je me suis toujours demandé : quelle est au fond la nécessité d'une fédération pour défendre un art qui est naturel, qui existe depuis l’aube des temps ? Les massages interdits ? Impensable ! C’est comme si on interdisait aux gens de danser, de marcher, de s’embrasser… Alors une fédération ? Et puis, un syndicat ou une fédération qui prend en main la « politique » des massages dans notre société, n’est-ce pas aussi le risque d’institutionnaliser un art, une pratique populaire et donc de le vider de sa substance ? Ne risquerait-elle pas de devenir, elle aussi, un corporatisme qui laisserait peu de place à tous les pratiquants amateurs et amoureux du massage ? Voilà ce qui cogitait dur dans ma tête ! D’autant que j’ai toujours été ...

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