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Rencontre avec Terry Brathwaite

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« De la chenille qui rampe à l’envol du papillon… »

En 2004, Magali Pénoël rencontre Terry Brathwaite lors de ses études en ressources humaines à l’université de Coventry en Grande-Bretagne. Elle découvre par la suite que Terry est également directeur du Centre d’Art-thérapie à Birmingham. Il nous partage

Par Magali Penoël



Extrait de la revue : Génération Tao n°56
Nb de pages : 3

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Descriptif

Pour Terry Brathwaite, la danse égyptienne est née sur le continent du berceau de l’humanité : l’Afrique. Cette danse véhicule une histoire dont le corps peut se souvenir. Il n’est pas rare de voir des Occidentaux qui reconnaissent dans cette danse leur partie originelle. La danse égyptienne, en lien avec l’Afrique, constitue comme la découverte du chaînon manquant. A travers l’histoire de la danse égyptienne-pharaonique, Terry nous raconte l’histoire universelle de l’homme qui transcende les barrières sociales et culturelles dans l’espace et dans le temps. Il nous propose de partir à la découverte de la terre où nous sommes nés. La danse égyptienne africaine nous invite à nous libérer de nos chaînes physiques et mentales en suivant une métamorphose de la chenille à l’envol du papillon…

Magali Pénoël : La danse égyptienne africaine a-t-elle un lien fort avec l’aspect féminin ?
Terry Brathwaite : Oui, la danse du ventre est intimement liée à des rituels, à une histoire, une cérémonie, des signes et des symboles. Les filles de l’Egypte ancienne et les jeunes femmes africaines appartiennent à des sociétés matriarcales et ont un profond respect pour la « terre mère » et ses déesses féminines qui symbolisent l’amour, la joie, la musique.

M. P. : La danse en Egypte ancienne avait-elle pour but de développer la sensualité féminine ?
T. B. : Je ne dirais pas qu’elle cherchait à la développer mais plutôt à la manifester. Dans la culture occidentale, la danse du ventre est perçue comme un passe-temps ou une danse plutôt « sensuelle », exotique. Mais remettons-nous dans le contexte de l’époque : la danse égyptienne-pharaonique était un hymne au corps de la femme comme un temple sacré.

M. P. : En visionnant des vidéos, on a l’impression que les mouvements sont finalement assez répétitifs, pourquoi ?
T. B. : C’est une réflexion intéressante. Si les mouvements de la danse orientale sont répétitifs, c’est qu’ils suivent un rituel. Ce rituel vise à permettre à la femme de libérer son corps de tensions. La femme doit apprendre à assouplir son corps. Mais la clé de cette détente que la femme va atteindre se réalise par un autre médium : les percussions ! Essayez de dire à une personne : « Assouplis-toi ! Détends-toi ! ». Quel résultat allez-vous obtenir ? Des tensions et plus de rigidité… Dormir, rêver, se détendre sont des verbes qui ne se conjuguent pas à l’impératif. C’est là ...

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