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Écologie corporelle & Savoir-être

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Des retrouvailles avec notre sensibilité originelle.

Quand l’écologie corporelle® rejoint le savoir-être, une manière de vivre autrement s’invente, une compréhension de soi et du monde différente se forme, une nouvelle société émerge.

Par Pol Charoy , Imanou Risselard, Ezzedine El Mestiri



Extrait de la revue : Génération Tao n°58
Nb de pages : 8

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Descriptif

L’ÉMERGENCE DE L’ÉCOLOGIE CORPORELLE

Delphine Lhuillier : Pour commencer notre entretien, l’un de vous deux peut-il nous dire comment vous êtes parvenus à définir l’écologie corporelle ?
Pol Charoy : C’est une notion qu’il nous a semblé important d’affirmer car nous rencontrions, Imanou et moi-même, des contradictions dans deux domaines qui nous tiennent à cœur : l’environnement et les arts corporels. L’écologie représente à nos yeux une relation au corps social et environnemental avec une prise de conscience plus vaste que l’individu. Mais nous avons pu observer une contradiction entre les personnes généralement actrices de l’écologie et la relation à leur corps individuel ou à leur corporalité (1). Cela nous gênait pour adhérer complètement au courant écologique, alors même que nous nous trouvions par ailleurs pleinement en cohérence sur le fond… Mais pas sur la forme. D’autre part, au fur et à mesure que nous rencontrions des « spécialistes du corps », nous découvrions une nouvelle contradiction : des personnes dotées d’une magnifique virtuosité du geste étaient très souvent « coupées » d’elles-mêmes. Elles considéraient pour beaucoup leur corps comme un « corps outil » et non comme un « corps sensible ». Toutes ces observations nous ont interrogés : comment se faisait-il que des personnes aussi sensibles au corps social et environnemental, au point de militer, soient si peu sensibles à leur corps qui est pourtant leur terre ? Et comment se faisait-il que des personnes aussi proches de leur corps ne soient pas forcément sensibles à l’écologie ?

D. L. : Vous-mêmes, experts dans l’art du mouvement, vous ne viviez pas cette même contradiction ? Qu’est-ce qui était différent ?
P. C. : Bien au contraire ! Nos pratiques nous ont particulièrement sensibilisés à ce qui arrivait à la terre. Elles ont eu pour effet de défaire des enkystements inconscients et ainsi tout notre être (pas seulement notre corps) est devenu de plus en plus à l’écoute de son environnement. De par notre expérience en tant que pratiquant, mais aussi en tant qu’enseignant, cette sensibilisation à soi, en tant que corps individuel, devrait obligatoirement trouver une résonance avec le corps social et environnemental et nous sensibiliser. Je vous donne un exemple : quand je suis capable, par une pratique corporelle, d’explorer et de découvrir en moi des parties qui ont été exploitées, reniées, rendues muettes par mon histoire (d’un point de vue psychanalytique). Quand je suis capable de rendre à nouveau sensibles ces parties ...

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