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Vert…

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Jusque dans l’au-delà !

Après l’enterrement d’un proche cher, m’est venue la question : mais, au fait, qu’en est-il de la gestion écologique des funérailles ?

Par Ezzedine El Mestiri



Extrait de la revue : Génération Tao n°61
Nb de pages : 1

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Descriptif

Cimetières, centres de crémation, sépultures, cercueils… Tout cela pourrait provoquer, semble-t-il, un accroissement de la pollution de l’air et du sol. Alors, mourons « vert » et restons écolo jusque dans l’au-delà !

Une mort éthiquement responsable
L'être humain est le seul vivant qui enterre ses morts en organisant des rituels autour de leurs dépouilles. Ces rituels ont varié selon les époques, les civilisations et les cultes. Il ne faut se cacher, nous mourrons, la plupart du temps, enveloppés de matériaux contenant des métaux lourds, des housses mortuaires non biodégradables et dans des cercueils en bois provenant d’une forêt primaire et contenant du formaldéhyde… Les Pompes Funèbres Générales et Roblot, du groupe OGF, n°1 français des services funéraires et premier producteur de cercueils (une production qui « consomme » environ 9 500 arbres par an pour quelques 100 000 obsèques) se fixent comme objectif de valoriser leur démarche environnementale en affichant des « engagements en matière de fabrication de cercueils », avec des bois massifs français ou européens (à 97 %) et éco-certifiés, une fabrication sans solvant dans les teintes, de la colle biodégradable, un faible grammage de vernis, des capitons issus de matière d’origine naturelle. Ainsi souhaiterions-nous de plus en plus une mort éthiquement responsable… La société belge Arteus Europa propose ainsi des sarcophages dont la coquille est réalisée à partir de matériaux complètement naturels. 

Le green burial
Le cimetière est le lieu où la matière du corps retourne à la terre. Pensez que d’ici 2100, nous serons plus de 9 milliards d’habitants sur la planète et la gestion des enterrements de nos morts posera un vrai problème écologique. Les tombes en pierre ou en marbre et les cercueils en bois douteux ont bien évidemment une empreinte écologique assez lourde qu’il faudrait un jour mesurer. Et ne parlons pas des cadavres embaumés contenant des toxiques peu biodégradables ! Rappelons qu’un cadavre selon les conditions de sa décomposition est source plus ou moins importante et durable de microbes, de CO2 et surtout de méthane, deux gaz à effet de serre ! Billy Campbell, un médecin américain, défenseur de la nature, a créé en 1998 le premier Memorial Ecosystem (système écologique de commémoration). Sur un ancien champ de coton à Westminster en Caroline du Sud, il a édifié un cimetière en interdisant l'usage de fluides d'embaumement toxiques, de pierres tombales et certains matériaux de cercueils. On peut quand même planter un arbre ...

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