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Transe & extase

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Pourquoi en avoir peur ?

Comment vous sentez-vous lorsque la nuit arrive ?

Par Delphine Lhuillier



Extrait de la revue : Génération Tao n°57
Nb de pages : 1

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Descriptif

Comment vous sentez-vous lorsque la nuit arrive ? Seriez-vous plutôt du matin ? Moi, j’aime ces longues soirées d’été et ses clairs-obscurs. J’aime encore davantage la profondeur de la nuit lorsqu’elle s’invite pour quelques heures. D’aussi loin que je m’en souvienne, c’est un moment sacré pour mon inspiration. Un espace de concentration et de créativité. J’entends le silence de la nuit. J’entre en activité tandis que d’autres ferment leurs paupières et ce sentiment m’apaise. Le « bruit » du monde se pose, je peux me recueillir.Depuis la nuit des temps et par tous les continents, la nuit inquiète, la nuit rassure. Elle nous interpelle, nous appelle. Elle suscite d’intenses émotions. C’est le hurlement de la louve, le hululement de la chouette, le royaume de la lune et des étoiles, du féminin et du sacré. Des cérémonies occultes aux déhanchements des boîtes de nuit et autres prises de psychotropes, c’est aussi le temps de tous les abus et de tous les extrêmes. Ainsi on se laisse aller, porter et conduire à la transe d’une danse, à l’extase d’une ivresse : la nuit, tous les chats sont gris… Moi aussi, mes premières transes furent nocturnes. J’aimais ressentir la nuit la vibration de la nature : ses odeurs, ses couleurs et ses sons. Ou bien encore les murmures de la ville : ses lumières, son silence et son apaisement. J’aimais ces rencontres improbables, comme en voyage, où l’on se croise pour une nuit, une nuit seulement, où l’on se raconte tout, où on rit pour rien. Parce qu’on sait qu’on ne se reverra plus. Je me laissais envoûter par la nuit, comme si là, dans cette obscurité, je pouvais être autre. Je pouvais changer d’identité et me laisser guider : la nuit porte conseille…
J’aimais danser jusqu’à l’aube sur les rythmes trépidants et répétitifs de musiques hypnotisantes. Je ne ressentais pas la fatigue. Mon corps n’avait pas besoin de moi pour continuer à s’agiter. Mon esprit se vidait. J’étais totalement possédée par les rythmes forts qui jamais ne s’arrêtaient.
Heureusement, j’ai vite compris que ces nuits ressemblaient à un rêve et que les réveils pouvaient s’avérer difficiles. Mais je désirais retrouver ces instants magiques. Quelque chose en moi savait que cet état était porteur et réceptacle de vastes énergies. Que je pouvais alors me dépasser et me surpasser. Que j’osais ce que je n’osais pas dans un état de conscience dit « ordinaire ». Je ne connaissais ...

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