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Voyage au cœur de la médecine chinoise

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La Chine renoue depuis peu avec ses traditions millénaires considérées comme superstitieuses du temps de Mao. Aujourd’hui, ce sont des hôpitaux et des universités qui s’y consacrent et s’ouvrent aux étrangers.

Par Wendi Sun



Extrait de la revue : Génération Tao n°24
Nb de pages : 2

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Descriptif

Pour comprendre la Chine, il faut baigner dans son atmosphère. Lors de promenades en ville, il vous arrive de croiser des paysans venus croit-on, vendre des aliments alors qu’il s’agit de médicaments comme le fruit et la racine de lotus, le jujubier et le gouqizi. Dans les pharmacies chinoises, on trouve dépouilles de serpents, singes momifiés, crapauds, tortues, mille-pattes, et des milliers d’herbes, de graines, de feuilles, de baies, de champignons et de fruits séchés, grillés ou conservés dans l’alcool. Le matin, au petit jour, dans les parcs publics, on découvre des pratiquants d’arts martiaux et de qi gong, de simples passants en train de manipuler des boules de métal censées développer l’activité mentale et la longévité.

La médecine chinoise
Dans les domaines médicaux, même si les Chinois acquirent très tôt de bonnes connaissances en anatomie, leurs théories pathologiques ne prêtaient pas à un développement très poussé de la chirurgie. D’ailleurs, la tâche première des médecins chinois était de maintenir leurs patients en bonne santé et non pas de les soigner. Car la théorie médicale chinoise est basée sur les deux principaux courants de pensée philosophique, le taoïsme et le confucianisme, qui devaient marquer de façon déterminante tous les aspects de la vie chinoise.

La théorie du yin-yang
Confucianistes et taoïstes établirent un système complet de correspondances et d’interférences entre l’ordre social et l’ordre naturel, entre le corps humain et le macrocosme, en puisant leurs références dans un même fonds traditionnel. C’est en s’appuyant sur les notions de yin et de yang et sur la théorie des cinq éléments que les médecins expliquèrent et associèrent troubles somatiques et troubles psychiques.
En effet, selon la pensée chinoise antique, l’univers est animé par une énergie en mouvement, ou qi, fruit d’une interaction et d’une alternance entre deux forces opposées mais complémentaires, le Yin et le Yang. L’organisme, comme le macrocosme, est parcouru de souffles et de fluides qui constituent son énergie vitale, le qi. Les maladies proviennent d’une mauvaise circulation du qi à l’intérieur du corps. Soigner, c’est donc
rétablir un équilibre entre le Yin et le Yang dans le corps, mais aussi restaurer l’harmonie entre l’être et l’univers.

Tonifier ou disperser
L’énergie vitale circule dans le corps selon douze trajets, ou méridiens. Les aiguilles d’acupuncture sont insérées en des points précis situés sur ces trajets, afin de tonifier l’énergie ou de disperser les éléments pathogènes et de ...

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