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Wu Bin

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Un maître de wushu vu par son disciple, Jet Li

Orphelin de père dès l’âge de deux ans, Jet Li a toujours gardé en mémoire l’influence déterminante de l’un de ses instructeurs, Wu Bin, dans le développement de sa carrière et de sa vie en général. Voici un passage du fort intéressant ouvrage de Laïla Ou

Par



Extrait de la revue : Génération Tao n°31
Nb de pages : 1

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Descriptif

Je me suis progressivement distingué en tant qu'athlète de wushu au niveau national, mais aussi à l'étranger. Cela dit, à chaque fois que je regarde derrière moi, de l'autre côté de la route que j'ai traversée, j'estime que je dois tout cela à mes instructeurs. Celui dont j'aimerais parler en particulier est Wu Bin. Il m'a enseigné le wushu dès l'âge de huit ans, et m'a guidé sur le long chemin jusqu'à l'apogée de la gloire.
Je ne suis pas un prodige, et les articles de presse relatant avec quelle conscience j'ai pu m'entraîner et pratiquer le wushu, depuis ma plus tendre enfance, m'ennuient souvent au-delà de toute mesure. Ce n'est tout simplement pas vrai. Comme n'importe qui d'autres, j'ai eu à surmonter de nombreux obstacles au cours de mon instruction et j'ai maintes fois douté et songé au renoncement. C'est mon entraîneur Wu Bin qui m'a aidé à conjurer toutes les contrariétés. Il m'a encouragé à ne jamais baisser les bras.
Ses remontrances et sa patience à me pousser vers l'avant resteront à jamais inscrites au plus profond de mon âme. Je me souviens d'un fait qui a eu lieu en 1972, lorsque je me suis gravement abîmé une rotule et que je suis resté cloué au lit. Ma mère, les larmes aux yeux, a réussi à me persuader d'abandonner le sport. «Ecoute petit Jie, plaida-t-elle, pour t'entraîner au wushu tu as besoin d'une alimentation riche et nutritive. Mais nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre ces dépenses ; sans compter que cela coûte très cher à ton entraîneur Wu Bin de t'envoyer de la nourriture régulièrement. Je pense que tu ferais mieux d'arrêter l'entraînement». Cela m'a fait de la peine de voir ma mère sangloter et je ne voulais pas non plus la rendre malheureuse. J'ai accepté.
Ainsi, quand mon instructeur est revenu me voir, j'ai rassemblé mon courage et je lui ai annoncé : «Vous avez été tellement gentil avec moi... je ne l'oublierai jamais. Mais je ne veux pas continuer le wushu».
Aucune réponse ne s'est fait entendre. Evidemment, mes paroles ont cinglé en lui comme un obus dont l'impact lui aurait ôté l'usage de la parole. Je lui ai jeté un regard furtif. Son visage avait pâli de dépit. «Je sais que tu es un garçon ambitieux, petit Jie, a-t-il enfin prononcé à brûle-pourpoint, je n’ai aucune objection à ce que tu ne veuilles ...

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