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Confucius, rites et nourritures terrestres

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Les règles simples et fondamentales d’un art millénaire. Quand il ne suffit pas de savoir quoi manger, mais aussi comment le manger.

Par Georges Charles



Extrait de la revue : Génération Tao n°37
Extrait du dossier : Nourrir la vie
Nb de pages : 1

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Descriptif

Dans les Entretiens de Confucius, il est écrit : Confucius aimait que sa bouillie fût faite d’un riz très pur et son hachis composé de viande hachée très fine. Il ne mangeait pas la bouillie qui était moisie et gâtée, ni le poisson ni la viande qui commençaient à se corrompre. Il ne mangeait pas un mets qui avait perdu sa couleur ou son odeur naturelle. Il ne mangeait pas un plat qui n’avait pas été cuit suivant les règles, ni un fruit qui n’était pas assez mûr. Il ne mangeait pas ce qui n’avait pas été coupé de manière régulière, ni ce qui n’avait pas été assaisonné de manière convenable. Il ne mangeait rien de ce qui pouvait nuire à la santé. Lors même que les viandes abondaient, il ne prenait pas plus de viande que de nourriture végétale. Il ne mangeait jamais avec excès. La quantité de boisson fermentée dont il usait n’allait jamais jusqu’à lui troubler la raison et moins encore la démarche. Il ne voulait ni boisson ni viande qui eussent été achetées chez un inconnu de peur qu’elles soient corrompues. En prenant ses repas, il ne discutait aucune question. Ce grand sage, aux heures de repas s’occupait de manger ; aux heures de repos, il se reposait. Même lorsqu’il n’avait sur sa table qu’une nourriture grossière et du bouillon aux herbes, il ne manquait jamais d’en remercier ses ancêtres et de faire une offrande respectueuse aux âmes des défunts. Quand le prince lui envoyait un met tout préparé, il le goûtait. Quand le prince lui envoyait de la viande crue, il la faisait cuire. Quand le prince lui offrait un animal vivant, il l’élevait et le nourrissait. Lorsqu’il mangeait à côté du prince, Confucius goûtait les mets non pas comme s’il était le convive mais un chef de cuisine. Ainsi il pouvait le conseiller utilement. Comme on le constate, Confucius était un homme de principes. On dit qu’il répudia sa femme sous le simple prétexte qu’elle ne savait pas faire correctement la cuisine puisqu’elle découpait mal la viande ! Aujourd’hui on lui donnerait certainement tort, il n’en demeure pas moins qu’il fut l’un des premiers philosophes à décrire précisément les règles essentielles de la diététique de santé et qu’il souhaitait pouvoir les appliquer sur sa propre personne. Rappelons que diététique, en Occident, veut dire étymologiquement, « école de la privation », ce qui la différentie ...

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