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Le Sifou

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Un sifou en Corée du Sud

J’ai profité d’une invitation d’une cousine qui a émigré à Séoul, capitale de la Corée du Sud, pour aller revoir une partie de mon passé secret, quand j’étais encore un bel étalon séduisant et vigoureux, pénétrant mon énergie yang dans les rêves des jeune

Par Sifou Le



Extrait de la revue : Génération Tao n°16
Nb de pages : 1

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Descriptif

J’ai profité d’une invitation d’une cousine qui a émigré à Séoul, capitale de la Corée du Sud, pour aller revoir une partie de mon passé secret, quand j’étais encore un bel étalon séduisant et vigoureux, pénétrant mon énergie yang dans les rêves des jeunes femmes prisonnières des choix familiaux, espérant qu’un prince charmant vienne les délivrer des chaînes de la tradition confucianiste. Ouh la la ! Qu’est-ce que j’étais audacieux avec mon costume à l’occidental, ma coupe de cheveux rebelle et mon franc-parler ! C’était l’époque où ma jeunesse participait au changement de la société, où je prenais plaisir à défier les valeurs hiérarchiques confucianistes qui m’opressaient… l’époque où j’ai croisé le regard flamboyant de ma… d’une… de quelqu’un. Aïe Aïe Aïe ! Bourdiou ! Pourquoi je vous raconte tout ça ? Allez j’ose ! Comme au temps de ma jeunesse, grâce à vous français et aux films américains, j’ai appris à partager mes souvenirs avec vous…
Mon destin - à moins qu’il s’agisse de mon karma ou tout simplement d’un coup de foudre - m’avait propulsé dans les bras d’une ravissante femme coréenne. Echanges de regards, du déjà-vu… C’est comme si nous nous étions déjà rencontrés dans une autre vie, nos yeux brûlant de la joie de deux amis qui se sont retrouvés après une longue séparation. J’ai passé avec elle les moments les plus amoureux de ma vie de sifou. On mangeait ensemble dans la même soupe de nouilles, on se coupait la viande l’un pour l’autre, je lui touchais les doigts des mains lui expliquant que chaque doigt correspondait à des organes en insistant sur le petit doigt. Vous savez pourquoi ? Ruse de jeune sifou ! Hé hé hé ! Le petit doigt est relié au cœur, l’organe de l’amour. Un des trucs d’hypnose que j’ai appris avec mon maître de médecine chinoise pour toucher les femmes en plein cœur !
Et j’en profitais pour masser son annulaire, le doigt de l’alliance. Hé hé !
C’est un secret culturel : en fait, masser pour nous les chinois, c’est une manière indirecte de toucher le corps des autres en public en évitant les gênes que peut susciter le réveil de la sensualité tactile. On est tellement coincé à tout ce qui touche le plaisir ! Ouh, la, la ! Vous pouvez pas imaginer comment c’était excitant de transgresser l’interdit sensuel en public, combien ...

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