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Ecologie & spiritualités

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Les rencontres du WWF

Comment les religions peuvent-elles participer à la sauvegarde de la planète ? Quel est leur lien avec la Nature et la Terre ? Quelles mesures concrètes peuvent être rapidement prises ?

Par Delphine Lhuillier



Extrait de la revue : Génération Tao n°29
Nb de pages : 2

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Descriptif

Le Mont Saint-Michel, un lieu mythique. C’est dans ce haut lieu de la chrétienté que s’est déroulé les 2 et 3 avril derniers le colloque organisé par le WWF-France, sous le thème : «Ecologie et Spiritualités». L’objectif : sensibiliser les différentes communautés religieuses et spirituelles en France aux problèmes écologiques, et inviter les institutions religieuses à prendre des mesures écologiques concrètes dans le cadre de «cadeaux sacrés à la terre». Des représentants bouddhistes, chrétiens, musulmans, mais aussi des Traditions Primordiales et un public composé essentiellement de professionnels de la presse se sont ainsi retrouvés, dans la salle Bellechaise de l’abbaye, pour se concerter sur l’avenir de la planète.

Ecologie et vie monastique
«Il faut rendre vie à la terre» commente le père Martin Neyt, moine bénédictin au monastère Saint-André de Clerlande en Belgique. La vie monastique de Saint-Benoît nous décrit-il encore, est rythmée, comme d’autres communautés chrétiennes de tradition médiévale jusqu’à aujourd’hui, par le travail et la prière, elle suit le rythme biologique et cosmique de l’être humain, dans un souci de mesure, d’harmonie et d’émerveillement devant la Création. De nombreuses communautés se sont également engagées dans l’agriculture biologique, bannisant l’utilisation de pesticides, notamment le monastère de «La pierre qui vire» dans le Morvan, ou le Mas de Solan dont Mère Hypandia est l’higoumène (abbesse orthodoxe) de l’abbaye. Invitée du colloque, elle nous a appris qu’une vingtaine de moniales y cultivaient la vigne, et concoctaient des confitures dans le respect et l’amour de la terre. Elle commenta : «Dieu n’indique-t-il pas à l’homme au sixième jour de la Création de s’occuper de la terre ?».

Le pragmatisme bouddhiste
La pratique du bouddhisme zen se singularise par son pragmatisme et sa simplicité que l’on retrouvera dans les paroles pleines d’humour de Jacques Brosse, auteur et naturaliste de renom, moine zen, créateur avec son épouse de deux réserves naturelles. Il n’est pas ici question d’agir «écologiquement», mais le respect de l’environnement est inhérent au bouddhisme zen : «Polluer l’eau, c’est comme se polluer soi-même» dira Babak Seddik, chef de projet du Temple zen Kanshoji dans le Périgord. Le dojo a entièrement été conçu et bâti par les moines la méditation au travers de chaque geste quotidien étant essentielle dans la pratique du zen avec des matériaux bio, en utilisant les ressources du site : sols et murs en lin, chauffage à double combustion et à plaquettes, lambris bois non traités, ...

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