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Des bâtons dans la roue

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Falun gong, la terreur de Pékin ?

Dans ce deuxième volet, Cyrille Javary, sinologue et spécialiste du Yi Jing, éclaire, à la lumière du passé historique de plusieurs générations de chinois, le phénomène Falun Gong, l'engouement d'un peuple pour cette nouvelle pratique et les réactions vio

Par Cyrille J. D. Javary



Extrait de la revue : Génération Tao n°19
Nb de pages : 3

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Descriptif

Au Printemps 1999 à Pékin, dix ans après Tian An Men, une incroyable manifestation surprend la Chine entière et donne des cauchemars au gouvernement. Le parti se découvre un rival : Falun Gong, une organisation atypique où se regroupe toute une génération, ceux que le maoïsme a déçus, blessés ou meurtris. Agés en moyenne entre cinquante et soixante-cinq ans, ils ont tout donné à une révolution qui les a trahis et dont le dernier soubresaut de dignité fut l’ardente révolte des étudiants qui occupaient la place Tian An Men et refusaient toute nourriture avant que le pouvoir ne s’engage à lutter réellement contre la corruption des hauts dirigeants.

L'effet Tian An Men
Il y avait donc encore en Chine des jeunes qui avaient le cœur pur. Ces garçons et ces filles, lauréats de la meilleure université du pays, issus le plus souvent des familles de dignitaires du régime et promis à un avenir brillant, qui n’hésitaient pas dans la chaleur orageuse du printemps pékinois à mettre leur vie en jeu pour un idéal. Cela eut un impact énorme et le peuple entier de Pékin s’est levé pour les soutenir et pour déployer leur combat pacifique. Ceux qui avaient cessé de manger et aussi de boire s’étaient ceints le front d’un bandeau blanc, couleur du deuil, parce qu’ils avaient par avance fait le sacrifice de leur vie. La pleine lune ne se lèvera pas deux fois de suite sur la place Tian An Men. Dans la nuit du 4 juin, les loups verts marqués de l’étoile rouge seront lancés à l’assaut des tentes où jeûnent les enfants de ceux qui trente ans auparavant avaient fondé la Chine Nouvelle. Aucun étudiant ne sera tué place Tian An men, Li Peng le Premier Ministre d’alors ne mentira pas quand il insistera sur ce point. C’est sur le peuple que va tirer l’Armée du Peuple. Ce sont les habitants de Pékin qui se feront hacher par la mitraille en tentant désespérément, de carrefours en carrefours, d’empêcher la progression des colonnes de chars qui convergent vers la place. La peur éprouvée par les dirigeants fut telle que trois jours durant, les camions de l’armée patrouillant dans une ville hébétée, mitrail-leront tous ceux qui ne baissaient pas la tête.

L'espoir Falun Gong
Aujourd’hui, on ne parle plus guère politique dans l’enceinte de l’Université de Pékin, mais plutôt d’argent, de filières pour partir étudier à ...

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