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Sun Tse

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Ou la stragégie thérapeutique (3e volet)

Quel est le point commun entre la médecine chinoise, les arts martiaux, les relations humaines ? Les treize articles de Sun Tse ! Il écrivit treize articles dont voici la 1ère partie du 3e axé sur "l'engagement" : De la victoire à la défaite.

Par Jean Motte



Extrait de la revue : Génération Tao n°21
Nb de pages : 1

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Descriptif

Un long développement précède en fait l’essentiel de ce sujet qui se résume aux conclusions de Sun Tse reproduites ci-dessous :
Sun Tse dit : Dans le gouvernement, il y a sept maux :
1) Imposer des ordres pris en Cour selon le bon plaisir du Prince.
Le Prince est assimilé au Cœur. Les ordres de guerre ne concernent que le Foie (général des armées) et la Vésicule biliaire (pouvoir décisionnel). La cour est un lieu protégé et Sun Tse nous met en garde contre des décisions qui sont prises par la raison (la théorie) et non le vécu (la pratique). Foie et Vésicule appartiennent à l’élément Bois et d’eux dépendent l’adaptation de l’être humain à son environnement pour une année.
2) Rendre les officiers perplexes en dépêchant des émissaires ignorant les affaires militaires.
Lorsqu’il s’agit de combattre une énergie perverse qui a envahi le corps humain, il ne s’agit pas d’y dépêcher un représentant en spiritualité ! Chaque organe correspond à une fonction propre et son utilisation est spécifique. C’est la différence qui existe entre une aiguillo-thérapie qui est symptomatique, et l’énergétique qui conduit le souffle. Dans le deuxième cas, cette conduite sous-entend la connaissance absolue des fonctions et rôles de chaque organe.
3) Mêler les règlements propres à l’ordre militaire et à l’ordre civil.
Sun Tse insiste sur cette règle d’or en médecine chinoise : chaque chose possède une nature et une fonction. Le thérapeute doit savoir distinguer parfaitement ces deux versants d’une même entité. De plus, il réaffirme par ce postulat que l’énergie Wei (de défense) et l’énergie Iong (nourricière)* sont fondamentalement différentes, et il faut toujours savoir à laquelle on s’adresse dans un traitement.
4) Confondre la rigueur nécessaire au gouvernement de l’Etat, et la flexibilité que requiert le commandement des troupes.
Nous sommes encore une fois mis en contact avec l’énergie nourricière et de défense. L’énergie Iong (nourricière) obéit à une circulation spécifique circadienne. Elle parcourt tous les méridiens selon une progression établie qui ne souffre aucune dérogation. Alors que l’énergie Wei (défense) doit n’obéir à aucune circulation qui l’entraverait dans sa fonction de réagir immédiatement en cas d’attaque extérieure. Prenons garde de ne pas les mêler !
5) Partager la responsabilité aux armées.
Les soldats produits par le Gros intestin ne sont que des énergies obéissant à un ordre spécifique. Il ne s’agit pas d’incriminer l’énergie de défense si aucun ordre supérieur ne ...

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