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Le vrai Chan

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Méditation & action

L’image du sage s’est transformée au cours de notre siècle, grâce à une meilleure approche de la pensée indienne, de la pensée asiatique en général, et grâce à l’exemple du sage bouddhiste. Le sage est un éveillé capable de connaître l’émotion, l’enthousi

Par Ezechiel Saad



Extrait de la revue : Génération Tao n°8
Nb de pages : 4

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Descriptif

Visage du sage qui vit
L’image du sage s’est transformée au cours de notre siècle, grâce à une meilleure approche de la pensée indienne, de la pensée asiatique en général, et grâce à l’exemple du sage bouddhiste. Le sage est un éveillé capable de connaître l’émotion, l’enthousiasme, l’amour, l’extase et l’engagement. Les sages chinois se sont occupés aussi bien de l’harmonie de l’univers que de cohésion sociale, de la cosmologie, que de la science et de la politique (ils y ont souvent échoué !). Toutefois, voyons à quoi ressemble un sage dans les temps modernes. Nous trouvons un exemple opportun dans le portrait fait par Catherine Despeux d’un maître Chan moderne (3) : «Nan Huai-chin est un des plus grands maîtres Chan (Zen) de notre époque. Né en 1918 dans la région de Wenzhou, il reçut une éducation traditionnelle de lettré. Son intérêt pour toutes sortes de joyaux de la culture chinoise, arts martiaux, arts divinatoires, taoïsme, médecine et bouddhisme, le mena de maître en maître et de région en région à travers toute la Chine. Il n’eut de cesse de résoudre «la grande affaire» comme disent les maîtres Chan, c’est-à-dire le sens de la vie et de la mort. En 1945, il rencontra Yuan Huanxian, maître laïc du bouddhisme Chan au surnom de Vieil Homme du Pavillon de Sel (Yanting laoren). A l’époque, Nan Huai-chin venait d’effectuer une retraite de trois ans au monastère Daping du mont Emei (province du Sichuan). Non loin de là, près du mont Qingcheng, le monastère Lingyan, dirigé alors par un disciple de Ouyang Jinwu, était fréquenté par nombre d’hommes célèbres, tels le philosophe Feng Youlan, le spécialiste de logique bouddhique Xiong Shili, qui venaient y faire de courtes retraites. C’est là que Nan Huai-chin rencontra pour la première fois son maître le Vieil Homme du Pavillon de Sel, qu’il suivit jusqu’à son ermitage de Vimalakîrti (Weimo jingshe) à Chengdu, capitale de la province de Sichuan. C’est là qu’il connut l’éveil. Quelque temps après, il retourna au mont Emei faire une autre retraite. Puis, il voyagea dans les régions du sud-ouest de la Chine à la recherche de maîtres de l’école tantrique. Il resta plusieurs années auprès du maître Gongkar du mont Minyak, qui appartenait à l’école tibétaine des Bonnets Rouges (Ningmapa), et enseigna à nombre de disciples chinois. A l’avènement de la Chine maoïste, Nan Huan-chin suivit le gouvernement ...

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