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Gymnastique suédoise & Cong-fu des bonzes

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Ou la poule occidentale & l’œuf oriental

L’enseignement de la gymnastique suédoise serait à l’origine de toute la gymnastique moderne. Mais comment cette méthode qui mêle mouvements corporels et techniques de massage est-elle née ? La théorie de Georges Charles, étayée par de nombreux exemples,

Par Georges Charles



Extrait de la revue : Génération Tao n°25
Nb de pages : 3

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Descriptif

En 1898, sous la pression des médecins et militaires, la France officialise l’enseignement de la gymnastique suédoise dans le cadre de l’éducation nationale. Cette gymnastique, regroupant mouvements corporels et techniques de massage, et créée par le Suédois Per Henrik Ling (1776-1839), est généralement donnée comme étant à l’origine de la gymnastique occidentale moderne. Sa méthode a donné naissance aux gymnastiques allemande, anglaise et française — notamment la méthode Hébert —. Mais c’est ignorer quelques antécédents qu’il est bon de rappeler dans ces pages…
Le "cong-fu des bonzes"Lorsque le Père Jean Joseph-Marie Amyot fait publier à Paris en 1779 son mémoire concernant l’histoire, les sciences, les mœurs, les usages des Chinois, il consacre un important chapitre au "cong-fou des bonzes de Tao-Ssè"(2). Il s’agit, on s’en doute, de la méthode de réalisation (cong-fou ou kung-fu) des praticiens (bonzes) du Tao (Tao-Ssè), une forme de gymnastique énergétique taoïste connue en Chine sous le nom spécifique de dao yin (tao-yin), que l’on nommera plus tard "gymnastique chinoise" ou "gymnastique taoïste" ou même "yoga chinois". Cong-fu fut donc probablement le premier terme utilisé en Occident pour désigner une pratique de santé chinoise — et ce, dès le règne de Louis XV —. Le cong-fu fut également certainement pratiqué bien avant toutes les autres disciplines orientales et extrême-orientales que sont le jujutsu, le judo, le karaté et même le yoga.
Le Père AmyotNé à Toulon en 1718, il est arrivé à Canton en 1750. Il fut mathématicien, astronome, vicaire apostolique et écrivain, mais aussi fait mandarin par l’Empereur de Chine et demeura près de quarante-deux ans à Pékin, où il décéda en 1793. Lorsque le Père Amyot vivait en Chine, le fameux cong-fou faisait encore officiellement partie de la médecine chinoise classique telle qu’elle était enseignée et pratiquée dans l’enceinte même du Palais Impérial. Amyot ayant constaté de visu l’effet de cette pratique sur des malades, il fut tenté de la proposer pour soulager les malades occidentaux qui devaient souvent se contenter de lavements et de saignées. Voila ce qu’il affirmait dans son mémoire : Le cong-fou à réellement tous les caractères d’une antique méthode scientifique. Cette assertion curieuse est appuyée de raisons qui nous ont fait imaginer de proposer aux physiciens et aux médecins de l’Europe d’examiner si la partie médicale du cong-fou des Tao-Ssè est réellement une pratique de médecine dont on peut tirer parti pour le soulagement et la guérison de quelques ...

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