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Dharma & écologie contemporaine

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L’interdépendance au cœur de la vie

Quand la science contemporaine rejoint les principes de compréhension de la réalité véhiculés par l’ancienne sagesse bouddhiste, pratiquer le dharma devient un acte géopolitique.

Par Lama Lhundroup



Extrait de la revue : Génération Tao n°45
Nb de pages : 6

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Descriptif

Lorsque ceci est, cela est ; lorsque cela émerge, ceci émerge ; lorsque ceci n’est pas, cela n’advient pas ; la cessation de cela entraîne la cessation de ceci. Bouddha Sakyamuni (1)

L’écologie, entendue au sens large, met en évidence l’interdépendance fondamentale de tous les phénomènes et notre intégration (donc en définitive notre dépendance) aux processus cycliques de la nature, en tant qu’individu et que société. Fritjof Capra (2)

Ces deux déclarations énoncent la réalité de l’interdépendance. Une révolution qui implique le dépassement de l’individualisme et l’intégration harmonieuse de l’humain dans la nature. La première citation, du Bouddha Sakyamuni qui vécut il y a 2500 ans en Inde et la seconde, du scientifique Fritjof Capra, résument les convergences de vue sur la nature de la réalité telle que l’envisagent le Dharma, les enseignements du Bouddha, et l’écologie issue des sciences contemporaines.

L’harmonie de la vie
La tradition du Bouddha est fondée sur la compréhension et le vécu de l’interdépendance et de la compassion. Qu’est-ce que l’interdépendance ? C’est la réalité selon laquelle aucun phénomène n’existe en tant qu’entité indépendante, autonome, monolithique ; aucun phénomène n’existe par lui-même, de lui-même et pour lui-même, pas même « Moi ». Cette vision est holistique, c’est-à-dire globale ou universelle, et a des implications immenses, tant au niveau extérieur en ce qui concerne la vision du monde dans lequel nous vivons, qu’intérieur au niveau personnel et dans la nature des relations que nous entretenons entre l’intérieur et l’extérieur, avec nous-même et nos semblables, et avec notre environnement. Ce que l’on appelle la compassion est la nature de cette expérience de l’interdépendance qui s’exprime dans la formule traditionnelle : Tous les vivants, aussi nombreux que vaste est l’espace, sont nos propres mères. C’est une façon engageante et sensible de dire que nous sommes aujourd’hui, en tant qu’être humain, un maillon de la chaîne du vivant dont la genèse remonte aux origines de la vie ; nous sommes donc les enfants de tous les vivants. La vie que nous sommes est redevable à toutes les formes de vie. « Tous les vivants sont nos propres mères » est une expression de la solidarité de tous les vivants dans l’aventure de la vie. Dans cette perspective, la compassion est finalement la nature du lien, conscient ou inconscient, qui relie (de gré ou de force !) tous les êtres. Il ne s’agit pas d’une vision ...

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