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Le Tao du sexe

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Fang Zhong Yang Sheng par Yves Réquéna

Le Sou Nu Jing est l’un des quatre livres fondateurs de la civilisation chinoise. Il représente l’enseignement de la sexualité par Pang Ze à deux femmes qui deviendront les initiatrices du premier empereur Huang Di. Telle est la légende… ou la réalité ?

Par Yves Réquéna



Extrait de la revue : Génération Tao n°51
Extrait du dossier : Sexe & Tao d'aujourd'hui
Nb de pages : 5

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Descriptif

Légende ou réalité, Pang Ze demeure un mythe incontournable de la civilisation chinoise. Mathusalem de 800 ans, il aurait percé le secret de la maîtrise sexuelle qui lui garantissait une santé parfaite, donc la longévité, mais aussi la réalisation spirituelle, donc « l’immortalité ». Pang Ze est un patriarche aussi signifiant dans la mythologie que le sont Abraham, Moïse ou Noé.

Médecin chinois et maîtrise sexuelle
Le Sou Nu Jing contient des leçons concrètes de « savoir-faire au lit » qui vont être reprises et enseignées par les plus grandes figures de la médecine chinoise, depuis l’Antiquité, comme le célèbre Hua Tuo, jusqu’à Sua So Miao. C’est bien simple, dans la tradition taoïste chinoise, il n’y a pas de médecin accompli sans une recherche personnelle de la maîtrise du sexe, l’aptitude ayant été vécue et expérimentée du dedans, afin de la transmettre à ses patients. Au cours des temps, ce savoir est passé, grâce aux médecins, de la classe aristocratique et religieuse à la classe éduquée, puis plus tard à la classe bourgeoise, la classe moyenne. Dès lors, l’enseignement s’est vu transmis en famille, de père en fils, comme de mère en fille, le but principal étant de préserver la santé, de favoriser la longévité (Fang Zhong Yang Sheng), jusqu’à ce que la révolution culturelle de Mao Tse Tong coupe radicalement pendant deux, voire trois générations, ce savoir millénaire. La résurgence est à peine en train de se produire.

Cultiver le principe vital dans la chambre à coucher
Fang Zhong Yang Sheng signifie « cultiver le principe vital dans la chambre à coucher ». L’expression « Tao sexuel » demeure quant à elle un néologisme occidental, d’abord américain, puis européen, et il risque fort de rester l’expression la plus répandue. On sait toutefois que cultiver le principe vital est le but recherché dans la pratique du Qi Gong, à travers les exercices préconisés, les postures statiques, et les méditations. « Pratiquer le sexe » selon la manière traditionnelle chinoise, c’est rechercher le même objectif, mais à deux. Au cours de l’acte sexuel, l’énergie vitale Jing est stimulée, mais elle est dépensée lors de l’éjaculation chez l’homme. La déperdition est moindre chez la femme, ainsi les deux sexes peuvent tirer avantage à retarder ce moment de « l’explosion », voir de le transformer en un état extatique qui dure et suspend de lui-même le besoin de « conclure ». ...

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