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Sagesses chinoises

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L’opium du peuple occidental ?

Il existe deux grands types de perception qui prédominent sur la Chine. D’un côté, nous avons une perception liée à la réalité sociale et politique ; et nous avons affaire à un regard critique, au sens négatif, sur les excès et les manques du système chin

Par Manikoth Vongmany



Extrait de la revue : Génération Tao n°24
Extrait du dossier : Confucius Lao Zi
Nb de pages : 2

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Descriptif

Il existe deux grands types de perception qui prédominent sur la Chine. D’un côté, nous avons une perception liée à la réalité sociale et politique ; et nous avons affaire à un regard critique, au sens négatif, sur les excès et les manques du système chinois : Tibet, droits de l’Homme, peine de mort, Révolution Culturelle, des sacrifices humains pour le collectif, la restriction de la natalité, l’enfant garçon roi, des constructions urbaines sans soucis écologiques, etc. De l’autre, nous avons une perception plus positive, liée à la culture et aux pratiques énergétiques. C’est dans ce second cas un regard fasciné, admiratif, envoûté, qui aspire à une sagesse authentique et raffinée que la personne ne trouve plus dans sa propre culture occidentale. Il va chercher la sagesse et la spiritualité dans un ailleurs, comme une plante qui tente de retrouver le souvenir de la lumière divine qui a fait naître ses racines terrestres. Entre cette perception socio-politique et l’autre spirituello-culturelle, il existe un point commun : les deux ne laissent pas l’esprit occidental indifférent, créent de l’audience et font vendre les journaux (enfin… nous l’espérons).
C’est à la fois deux sentiments qui relient les Occidentaux, spécifiquement les Français, à la Chine : la peur et la fascination, deux énergies liées comme yin-yang. Comment et pourquoi peut-on avoir peur de la Chine ? A l’image d’une naissance, les premiers sentiments et émotions soulevés dans la rencontre de deux peuples sont essentiels. L’un des premiers sentiments étant la peur de l’autre, de l’étrangeté, et surtout la peur du "péril jaune", d’être envahi par ces millions d’Asiatiques, sentiment éprouvé par les représentants des Empires occidentaux du 19e siècle dans leurs échanges économiques et politiques avec l’Empire du Milieu. Un livre a d’ailleurs été publié en 1905 sous le titre l’invasion jaune. Avez-vous remarqué tous ces restaurants et traiteurs s’installer dans votre quartier avec leurs enseignes dont vous ne comprenez pas le sens ? La perception dite négative de la réalité socio-politique chinoise, en s’appuyant sur les fondements des droits de l’Homme, est aussi imprégnée, dans sa partie obscure, de cette peur d’être envahi par des valeurs contraires à l’idéal démocratique.
Oublions vite cette peur et passons à une autre réalité chinoise plus agréable, plus "planante", comme une bonne séance d’"opium", pour oublier le stress de la réalité quotidienne. Vite un bon livre sur le taoïsme, le confucianisme ou le bouddhisme, une bonne séance ...

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