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Le Taï ji dans les styles internes

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Du temple de Wudang au temple du Emei

Parmi les arts martiaux internes actuels, le taï ji quan, le pa kua zhang et le xing yi quan sont les plus réputés, mais il existe bien d’autres formes des temples des monts Wudang et Emei plus directement reliées au fameux moine taoïste Zhang San Feng. T

Par Philippe Raffort



Extrait de la revue : Génération Tao hors-série n°3 : les Introuvables
Nb de pages : 3

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Descriptif

INTRODUCTION AUX BOXES INTERNES
La philosophie du taïji
Ces boxes internes s’inspirent des principes développés dans le Livre des Mutations, le célèbre Yi Jing, dans lequel est pour la première fois mentionné le terme de Taïji. La nature de ces boxes respecte les lois des mutations universelles, le travail du souffle, l’unité du corps et de l’esprit. Les changements entre les positions sont déterminés par les principes du Yin et du Yang, dont la naissance, la croissance, la plénitude et le déclin, rythment les différents taolu. Les mouvements peuvent être souples ou énergiques, à l’image des traits forts ou faibles des hexagrammes ; les deux états de cette énergie interne alternant donc selon les règles de mutation du Yi Jing, empêchant des formes figées, trop rigides, ou dépourvues totalement de force. La sagesse taoïste imprègne fortement la pratique de ces arts. Ces pratiques privilégient le calme de l’esprit et le maintien du souffle dans le dan tian (zone du nombril) ; la concentration du souffle originel et sa mise en mouvement au centre vital sont des étapes majeures de ces styles ; elles permettent de venir à bout de l’agitation ou du mouvement excessif lors d’un échange. Pour le pratiquant, il convient de rechercher le calme au sein de la mobilité, ceci afin d’être d’avantage réceptif aux attaques adverses, de les contrôler, et dans un second temps seulement, de projeter l’adversaire. Sensibilité ne veut pas dire inertie ou mollesse, la nature martiale de ces pratiques réclame de saisir les occasions d’attaquer, de feinter les attaques qui visent à surprendre l’adversaire, surtout quand celui-ci vient de terminer une action et s’apprête à utiliser une autre forme d’énergie. Les mouvements ne doivent pas être forcés, ni être en désaccord avec les lois naturelles. Pour le pratiquant, il faut rechercher la spontanéité, utiliser l’énergie de l’adversaire et non s’y opposer pour le vaincre, ceci en adaptant son action à la sienne, l’idéal étant de gagner sans combat conformément à l’esprit du Taoïsme. Pour ce faire, la souplesse est nécessaire pour absorber l’attaque de l’autre, puis la fermeté intervient pour le contrôler ; l’énergie employée dans les arts internes, qui adhère sans jamais s’opposer, est émise sans interruption dans la rondeur et la fluidité, toute rigidité ou blocage engendrerait une limitation dans son déploiement. Les mouvements circulaires et spiroïdes sont employés pour dévier les attaques. Au sein de la ligne courbe, une attaque linéaire peut surgir. De même les déplacements et sorties de jambes ...

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