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Psychogénéalogie

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Abandon, adoption et mémoire cellulaire, un regard neuf pour une quête d’identité

Les problèmes soulevés par l’adoption sont encore loin d’être résolus : les conséquences de l'accouchement sous «x», les secrets et les non-dits qui entourent la naissance, etc. Mais c’est la notion d’abandon qui se trouve au cœur même du sujet. Aujourd’h

Par Chantal Bouillet



Extrait de la revue : Génération Tao n°28
Nb de pages : 2

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Descriptif

Avez-vous vu ou entendu parler d’une émission télévisée du nom de : «Ca me révolte !», diffusée sur M6, le 11 février dernier ? Le sujet abordé était «Les secrets de famille», pratiquant la psychogénéalogie dans mon travail quotidien, je fus invitée sur ce plateau. Mais «invitée» fut beaucoup dire, car je fus littéralement mise au secret, sous prétexte que les mots que j’utilisais dérangeaient… comme si les téléspectateurs ne pouvaient pas comprendre… Alors en moi la colère, la rage, la révolte !!! Sentiments violents et envahissants qui font recontacter en une fraction de seconde la litanie : «N’existe pas, ne dérange pas». Pourquoi ce sentiment s’est-il réactivé aussi fortement en moi à cette occasion ? La réponse se trouve dans la mémoire cellulaire.

La mémoire cellulaire
Dans la perspective psychogénéalogique, dès que nous sommes conçus, notre cerveau commence de se constituer à l’image d’un ordinateur contenant une mémoire indélébile. Dans cette mémoire, véritable disque dur de notre identité, chaque être possède deux programmes de base communs à l’ensemble de l’espèce humaine : le maintien de l’espèce coûte que coûte (instinct de reproduction) et le maintien de la vie le plus longtemps possible (instinct de survie). Mais chaque ordinateur est également unique, car il contient pour chaque être toute l’histoire de la famille, qui représente déjà 60 personnes si on remonte jusqu’à 4 générations au dessus de nous ! Au moment de la conception, chaque être est imprégné par toutes ces mémoires, que nous appelons la «mémoire cellulaire». C’est elle qui va agir à notre insu, et sous l’influence conjuguée d’autres facteurs, qu’on appelle en psychogénéalogie liens cachés, parmi lesquels on retrouve les similitudes de place dans la fratrie ou les correspondances de dates (je développerai ce thème essentiel des synchronicités dans un prochain article). En ce qui me concerne, je suis née le 4 juillet, j’ai donc été conçue à la mi-novembre. Ma deuxième fille est née le 13 novembre, ce qui signifie que dans la logique de la programmation familiale, elle est née pour être le prolongement de moi-même, dans le cas où je mourrais prématurément, comme ce fut le cas de ma mère. Ma mère est décédée alors que j’avais 5 ans, et dans son enfance, elle fut placée jeune dans une autre famille car mes grands-parents ne pouvaient subvenir à ses besoins. Ainsi, il existait dans ma famille un schéma d’abandon dont ma fille allait ...

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